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Mois : juin 2023

24. Traduction : Moscow Death Brigade – Anne Frank Army pt.II

Hello. J’adore ce groupe et j’adore également cette musique et j’ai décidé d’en faire une traduction. Amusez-vous bien ! Ou pas. Au passage, ce sera également le début d’un nouveau concept, celui de la traduction de paroles. Notez que comme tout traducteur, le texte original n’est pas traduit à la lettre et que je me suis autorisé quelques arrangements.

Moscow Death Brigade – Anne Frank Army pi.II

Hé ho, pas de quartier, on n’est pas à terre, non !
Disivion Anne Frank, on ne s’arrête pas, on y va à fond
J’crache mon flow noir, frère, comme des lames de rasoir
On frappera pour ceux que l’on aime, toutes griffes dehors
Hé ho, pas de quartier, on n’est pas à terre, non !
Disivion Anne Frank, on ne s’arrête pas, on y va à fond
J’crache mon flow noir, frère, comme des lames de rasoir
Jusqu’à ce que les fachos ne soient plus qu’une page de l’histoire

Petite fille pleine d’espoir, écrasée par la police secrète nazie
Tu peux humilier et détruire l’espoir mais la mémoire reste en vie
Morte dans un camp de concentration, fosse commune pour enfants
Anne Frank c’est un sang, une voix, la voix de plusieurs millions
J’me sens pas bien, parce que la haine impose de plus en plus sa loi
La haine tue, les néo-nazis continuent de chasser leurs proies
Et toi tu regardes ailleurs pour affirmer que tu ne vois rien
Les crimes racistes sévissent et tu les justifie, sale vaurien
C’est pas un débat de comptoir, je te parle d’une guerre réelle
Les activistes jusqu’à chez eux risquent un coup d’opinel
Arrête de dormir et de ne rien remarquer, je sais c’est hardcore
La bataille est rude, les tombes se creusent, les cicatrices saignent encore
Hommes abattus, femmes humiliées, enfants assassinés, espoirs détruits
Encore une mère qui pleure son gosse tué par la machine nazie
Nous avons beau être tous différents, les règles du jeu restent les mêmes
On restera unis, jusqu’à ce que les racistes récoltent ce qu’ils sèment

Encore des synagogues vandalisées, des croix en feu en pleine nuit
Encore des fascistes intégristes religieux qui immolent un infidèle en vie
C’est toujours les mêmes conneries, les mêmes contre lesquels on est en guerre
Reconnais ton ennemi, apprend à distinguer l’ombre dans la lumière
L’obscurité la plus dense n’est jamais très loin de la lumière la plus vive
Alors j’emmerde ceux qui prônent le crime et qui disent le faire pour survivre
On est tous là et on les emmerde tous, que le mensonge soit blanc ou noir
L’amour et l’unité dominera, on est debout, partout, du Sud au Nord
Même plus j’écoute les abrutis fascistes, peu importe leurs arguments
Nous sommes la division Anne Frank, y’aura pas d’arrangements
Tu peux toujours prier tes dieux, t’as pas compris que nous sommes légion
Une légion de sales gosses, pleine de couleurs, de nations et de religions
On n’écoutera pas tes histoires mais on te bottera le cul pour de vrai
Reste passif, piégé dans un univers dans lequel tu n’as rien entravé
Nous sommes plus forts que toi, pas de larmes pour la mort des vautours
Parce que la roue de l’histoire tourne et elle vous écrasera sans détour

Tu vomis ta haine sur Twitter, tu regarde la vie à travers un écran
On voit que t’as jamais regardé le cadavre d’un ami noyé dans son sang
Tu souris aux nazis, tu nous des amitiés et tu vis dans l’offense
Et j’en ai rien à foutre de ce que tu avances pour ta défense
Encore un politicien d’extrême-droite qui voudrait réécrire l’histoire
On va l’abattre avec sa propre connerie, on n’attendra pas ce soir
Ce n’est pas un jeu vidéo frère, nous c’est pour survivre qu’on se bat
Clash les pro-holocauste, pas de quartier, qu’ils soient tous passés à tabac
Tu peux toujours essayer de raconter des idioties petite pute, allez bouge
L’histoire ne peut pas être réécrite parce qu’elle est écrite en rouge
Tu prétends avoir oublié mais pas nous, sale pourriture
Un jour on te fera fermer ta bouche et on enverra tes stickers aux ordures
Toi et tous les moins que rien qui te soutiennent, on veut vos tripes à l’air
T’es qu’un ennemi, et j’éclaterai de rire quand tu seras à terre

©Moscow Death Brigade, traduction en Français par Hefka.

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23. Hefka et Aefyekaaos

Voilà, je suis en train de remettre en ordre mon univers. Je trouvais dommage qu’il y avait plein de personnages abandonnés donc je voulais mettre un peu de vie dans le truc. Je ne sais pas si ce concept va durer ou s’il sera juste une expérience de plus du laboratoire. J’y parle donc de la création de mon personnage et de son opposé complémentaire. L’histoire peut commencer.

Miko en pixel art

Bien avant la création de cet univers, s’en élevait un autre, horrible et cruel, dans lequel personne ne voulait demeurer. Nous le nommerons « Le Dernier Continent » et nous préciserons juste que s’il fallait illustrer le mot « contre-utopie », nous choisirions pour exemple ce monde parallèle cauchemardesque. Il y avait bel et bien de la vie, seulement voilà. Des plus petites bactéries aux plus grands prédateurs, la dépression, la vraie, celle qui te tourmente à vie, frappait à tous les étages et aucune espèce de vie n’était épargnée. L’environnement, sec et pollué, ne fournissait guère assez de ressources pour que chacun puisse se nourrir et survivre un jour de plus. La conséquence directe de cet état de fait était que des guerres barbares éclataient pour de maigres ressources et que nulle part dans ce monde, nous pouvions trouver la paix ou le bonheur.

C’est un garçon qui a développé cet univers. Certains affirment que le harcèlement scolaire qu’il a subi l’ont poussé à créer un monde noir dans lequel lui seul est souverain. D’autres affirment que c’est simplement sa fibre artistique qui a parlé, d’autres encore mettent tout ceci sur la table de problèmes d’ordre familial.

Cet univers, « Le Dernier Continent », a disparu du jour au lendemain. Le garçon en avait marre et voulait éradiquer cette terre du mal. Il a donc concu une divinité destructrice pour y mettre fin. Il s’agit d’un insecte géant, venimeux, redoutable et à priori invincible, qu’il aura baptisé Frelon Khaos. Cette divinité maléfique a détruit étape après étape chaque particule du Dernier Continent sans qu’une seule ligne de sang ne soit versée. Tout se faisait par le biais de discours orduriers, non dénudés de haine sincère et radicale.

Ce que l’on ignorait en ces temps-là, c’est que le mal chasse souvent le mal et c’est Frelon Khaos qui est devenu la source de tous les problèmes après la destruction du Dernier Continent. C’était un dieu maléfique, et chacun sait que les dieux maléfiques n’engendrent que des créatures malveillantes et des environnements putrides. Et ce fut exactement ce qu’il s’est passé durant des années.

Un jour, le garçon recut on ne sait comment une décharge lumineuse provenant du monde extérieur. Par « le monde extérieur », nous voulons parler du monde dans lequel nous nous retrouvons, celui dans lequel tu te déplaces. La conséquence de cette déflagration lumineuse ne s’est pas faite attendre. Frelon Khaos, a priori invincible, fut vaincu. Et oui, il y a toujours une faille, et c’est ainsi que même dans les recoins les plus sombres peut s’incruster la lumière du soleil et que la vie peut reprendre ses droits. L’insecte gigantesque cessa de bourdonner et de vociférer dans une gigantesque explosion de poison et de lumière. De ce qu’il restait de son cadavre sont nés deux garçons-chatons : l’un était noir, l’autre était blanc. Ils cherchaient visiblement à se faire adopter.

Le garçon qui évoluait à la fois dans le monde extérieur et dans ce qu’il reste du Dernier Continent s’approcha du garçon chat blanc et devint lui-même. Il prit dès lors le nom de Hefka. Aveuglé par la décharge lumineuse reçue dans des circonstances troublantes, Hefka était, contrairement à Frelon Khaos, un personnage bienveillant et calme. Mais la transition fut beaucoup trop brutale pour ne pas engendrer de réactions dangeureuses, le catboy vétu de noir encore non adopté arracha les oreilles et la queue de Hefka. Dans un élan d’improvisation, ce dernier fit de même avec son antagoniste et se les échangèrent.

Ainsi va la vie. Hefka était un catboy vétu de blanc mais aux oreilles et à la queue noire. Aefyekaaos était un catboy vétu de noir, mais aux oreilles et à la queue blanche. Rapidement, ils comprirent qu’ils ne pourraient pas s’entendre, vu qu’Aefyekaaos avait un tempérament rebelle et violent. Pourtant il le fallait, car ils se situaient au milieu de nulle part et que leur survie en dépendait.

Bien malgré eux, Hefka et Aefyekaaos ont erigé la passerelle entre le monde extérieur et un tout nouvel univers qui n’est composé pour le moment que de terrains vierges. Ils sont les seuls à pouvoir y rester. C’est dans ce contexte qu’un nouvel univers se créé, fondé par deux « passeurs » complémentaires qui le font communiquer avec le monde extérieur.

Il est communément acquis que le Bien et le Mal sont deux choses antagonistes. Mais dans ce monde-là, qui pourtant n’a pas encore été nommé, Hefka et Aefyekaaos entretenaient déjà une relation bien plus complexe que cela…

(à suivre)

© Hefka / Aefyekaaos

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22. Dépression

Ceci est un texte totalement décousu écrit de manière totalement improvisé. Quand à l’image, il s’agit d’un dessin que j’ai fait moi-même, c’est Shikieiki Yamaxanadu du jeu Touhou Project, développé par ZUN. Et c’est cool.

Shikieiki Yamaxanadu

Hefka reste chaton hardcore et Hefka frappe encore
Encore un texte que j’écris pour tout le monde
Mais tout le monde n’est pas comme tout le monde
Pourtant tout le monde veut imposer son opinion
Ton opinion se perd en pleine overdose d’informations
Des informations, y’en a partout, je ne sais plus quoi en faire
Enfer ? En fait l’Enfer, c’est le second nom de l’Internet
Internet ? Nique sa mère, c’est devenu un grand marché
Marché où pour marcher il faut te prostituer, commercialiser
Alors on fait commerce, on joue on écrit on modère on publie
On publie devant des pigeons qui likent follow et oublient
Dans l’oubli se perdent nos cinq minutes de gloire
La gloire ? Jusqu’à ce qu’on te place devant un miroir
Un miroir sans teint, de l’autre côté les GAFAM
Font office d’officiers et te volent jusqu’à ton âme
Et leur âme ? Lamentable, ça ne parle que de profit
Profit partout, éthique nulle part, tu n’es qu’un profil
Profit d’un dépressif qui veut se reprendre en main
Main sur le smartphone, opération coup de poing
En espérant mettre le point final à ta cyberdépendance
Mais ta dépendance affective reprend le dessus
Et tu finis déçu du monde réel deux point zéro
Zéro ? Zéro de conduite, encore des infos de partout
Partout des mauvais ondes, jusque dans les plus petites particules
Particules particulières qui pour crier écrivent en majuscules
Majuscules si minuscules mais qui te donne des illusions
L’illusion d’êrre le souverain de ton univers à l’abandon
Abandonnés, as-t’on besoin d’un gouvernement pour être enculés ?
Enculé une deuxième fois, parce que personne ne veut te calculer
Calculer parce que je suis un HPI calculateur prodige
Prodige de quoi ? Je prodigue ma rage dans mes lignes
Des lignes percutantes que je vomis sans savoir où je vais
Je vais nulle part, j’ai pas appris à prédire le futur
Le futur ? Si on ne fait rien il est sûr qu’il sera pire
De pire en pire, comme les informations qu’on s’envoie
Comme on envoie des punchlines sur des réseaux sociaux
Réseaux antisociaux qui font office de nouveaux champs de bataille
Bataille de rue derrière tes murs quand la mort est derrière toi
Derrière toi il n’y a rien que des informations que tu ne veux pas voir
Voir l’invisible, prédire le futur, savoir qu’il se jouera aux ordures
Ordures, c’est pas un adjectif péjoratif pour désigner l’humain
L’être humain est capable du meilleur comme du plus inhumain
Inhumain parce que je n’ai aucune histoire dans le répertoire
Et ne parle pas d’argent, tu finiras comme les autres sur le trottoir
Jeté là comme les autres autistes en perfectocratie pas si parfaite
Artistes rêvant d’argent avant le burn-out flirtent avec les insectes
Je te parle pas de coccinelles mais de trucs infects genre des cafards
Mais les cafards sont résistants, ils peuvent faire plier les smicards
Alors garde un oeil ouvert, chez nous les informations se vendent cher
Le sommeil se fait rare et le bonheur est maintenant en vente aux enchères
Ne te plains pas, hier ce n’était rien de plus qu’une statistique
Tant mieux ou tant pis j’en sais rien, vivre c’est être non statique
Bras de fer éternel avec ton subconscient, que faut-il faire
Que dois-tu penser, as-tu une mission à accomplir sur cette Terre ?

Faudrait arrêter de chercher à tout comprendre, qu’ils me disent
Brique par brique chacun bâtit son empire façon Tour de Pise
Il paraît qu’il faut rester capable de prendre des décisions
J’ai commencé à m’injecter de nouvelles informations
Tout le monde veut refaire le monde mais le monde est un Enfer
Enfer, en fait l’Enfer c’est le second nom à donner à cette Terre
Enterre-moi mon mal d’amour, les vautours guettent en haut des tours
La moindre erreur ne pardonne pas et te guillotine sans détour
Des tours, des tours de magie, on en connaît plein pour se faire oublier
Pour jouer les aveugles quand devant toi une fille se fait violer
Et que t’as peur de bouger ton cul sous peine de te faire vitrioler
Le danger est partout, que veux-tu faire ? On apprend à vivre avec
Avec des si et avec des textes on peut refaire n’importe quoi
Combien de fois j’aurais voulu être normal si j’en avais le choix
Au moins j’arrêterai de me poser des questions inutiles
A chaque fois qu’un quartier brûle et engendre des tweets puériles
La haine, tout le monde en a marre mais tout le monde en a à en donner
On cherche à s’en débarrasser mais on oublie la vertu de pardonner
Combien de fois dans mon salon j’ai voulu me retrouver en randonnée
Au lieu de tourner en rond et de compter les heures
Heures que je m’efforce à couler en jouant à des clickers
J’en peux plus, faut que je sorte, je deviens vraiment taré
Mais chaque tentative de changer cette chienne de vie se solde en raté
Encore raté, mais « soldes » est la seule information qui parle à la cervelle
J’ai beau éteindre les écrans et me couper le monde virtuel
Je suis encore en overdose d’informations, mon cerveau est un bordel
Je parle pas de désordre mais d’un endroit où ça baise sans retenue
De la retenue, j’en ai pas dans mes mots, mes maux sont revenus
Des revenus, les seuls que je touche viennent de ceux que je déteste
Déteste-moi ou teste-moi mais surtout ne me tend pas la patte
Je mène une guerre que je dois combattre seul, coups de savate
Je ne vois même pas pourquoi je devais envoyer du sperme dans une ovule
Un enfant de plus c’est un profit de plus pour ceux qui t’enculent
Jamais ils ne te calculent, on veut un monde meilleur
Meilleur que quoi on n’en sait rien, alors où sont nos erreurs
Moi, mon éco-anxieté et ma putain de Weltschmerz on survit on va sévir
On a grandi ensemble, qui sait si le monde nous verra vieillir
Dans le fond est-ce que ça serait mieux qu’un volcan nous mette sur eject
Et donne naissance à une nouvelle ère, celle des cafards et des insectes
Je me demande ce qu’il y a après la vie et si on revient sur terre ou ailleurs
L’univers est infini mais on dirait que c’est aussi le cas pour nos erreurs
Harcèlement scolaire, harcèlement tout court, attouchements sexuels
Corruption, menaces de mort, un coup de couteau en trop, un coup de pelle
Quelques gouttes d’arsenic, un mouchoir rempli de chloroforme
Un attentat de trop, un crime contre l’humanité réveille d’anciens fantômes
Les esprits tu y crois ou tu y crois pas mais ils sont partout ils sont déçus
De nous, et ironiquement le fait qu’ils soient partout les rendent inaperçus
Ira-t’on au Paradis ou en Enfer ? On ira là où on aura de quoi survivre
L’espoir fait vivre mais c’est l’argent qui nous permet d’acheter nos vivres
Quelque part dans le monde un jeune se suicide, il laisse derrière lui une lettre
Il pense changer le monde avec ces lignes de sang qu’il vomit de tout son être
Mais nous sommes arrivés à une époque où cette scène est devenue trop banale
L’espèce humaine est de moins en moins humaine et de plus en plus vénale
La seule chose qui compte c’est de prouver qu’on en a dans le pantalon
Les poings d’étrangers dans la gueule ne voyageront jamais jusque dans ton salon
Encore des informations, j’en ai marre, et pourtant ce texte en est rempli
Je pense que le temps est venu pour moi de baisser la tête et de crier repli
De toute façon le monde est périmé, il l’est depuis que je suis au lycée
Triste adolescence dans lequel j’ai compris que mon destin était vissé
Sur un cercueil qu’on a vendu aux multinationales chasseurs de têtes
Et qui ne veulent pas savoir quels adjectifs j’utilise pour les qualifier
Adjectifs qualificatifs pas très qualitatifs pour chasseurs d’effectifs
Tes objectifs ne sont pas mes objectifs alors t’étonnes pas si je suis dépressif
Je fais avec ce que j’ai, je vais pas non plus me laisser couler
Alors laisse couler, je comprends rien je suis un boulet et je vais me saouler.

© Hefka

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21. Le laboratoire

Hello le Mosh Pit ! Voici un texte fédérateur dans lequel je retourne aux sources. Au fait, voici (je me répète) un picross que j’ai réalisé moi-même ! C’est cool non ? Le picross une fois résolu donne naissance à un labyrinthe. C’est un concept qui a surgi de mon laboratoire et c’est ainsi qu’est né ce concept.

Un picross qui débouche sur un labyrinthe ! Avec un pixel art

Bienvenue dans mon laboratoire
Avant que je ne te le présente
Et que je t’explique ce que j’y fais
Et quel est l’objectif de ces lieux
Je vais commencer par te dire une chose :
Stop ! Ceci est une interro surprise

Te voilà de retour dans les années lycée
Est-ce que tu lis ce que tu es censé lire
Ou est-ce que tu laisses ton téléphone
Penser et réfléchir à ta place ?
Ce n’est pas compliqué d’être meilleur
Et de délivrer une version apaisée de soi-même
Mais il n’y a pas de formule magique pour ça
Il n’y a pas de posts qui te feront réagir
Au point de te provoquer une désintox
La vie n’est pas difficile en fin de compte
Il te suffit juste de te donner les moyens
De faire ce qu’il y à a faire
Et de réussir ce que tu cherches à accomplir

C’est par le biais de ces quelques lignes
Que le laboratoire te souhaite la bienvenue
Ici il n’y a pas d’animaux martyrisés
Il n’y a pas de contrôle au faciès à l’entrée
Et c’est là, derrière ces murs virtuels
Que je mène mes expérimentations cérébrales
Je mélange, je mixe, je réfléchis, je patiente
Il en ressort des jeux, des labyrinthes
Et toutes sortes de curiosités cérébrales

Je m’appelle Hefka, c’est mon nom de scène
Tu veux que je t’explique pourquoi je fais tout ça ?
Nous sommes tous sur Terre pour une raison
Nous avons tous une mission à accomplir
Alors je ferai ce que je devrais faire
Note que mes créations ne sont pas magiques
Certaines te permettront d’activer tes neurones
D’autres n’auront que pour objectif de te divertir
Mais elles ne représentent pas un tout
Je ne saurais que mieux faire de te conseiller
D’explorer et de définir ton mode de vie

J’aimerais simplement que lorsque tu aies fini
Et que tu ressortira du laboratoire
Tu repartes dans un meilleur état d’esprit
Que le temps que tu as voulu y passer
Ne soient pas qu’une simple statistique
Je te laisse explorer, librement
Je ne suis pas là pour te guider
A toi de jouer !

©Hefka

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20. Catboy antisocial

Un texte écrit de manière improvisée, si on peut encore parler de texte. Il s’agit d’avantage d’un billet d’humeur. La photo a été prise par Pol et vient de la Japan Touch Haru 2023. Je suis à gauche sur la photo.

Salut c’est moi, je suis le catboy le moins sociable de toute la weeabosphère et je te parle, à toi, cousin, cousine, peu importe ta culture, peu importe tes passions et ton métier, que tu sois gay ou pas, que tu sois un mec cool, un vieux chien, une fille sympathique ou une personne non-binaire. Comme ça, tout le monde est sur un pied d’égalité, aux yeux d’Internet nous ne sommes pas grand chose. Je me suis toujours méfié des réseaux sociaux, et ce, malgré mon amour pour les jeux vidéo et l’informatique.

Ce n’est même pas sous couvert que je ne suis pas sociable et que je peux parfaitement me passer d’une vie amoureuse et sexuelle, et c’est pas non plus parce que je suis Autiste Asperger ou parce que j’ai 144 de QI ou encore parce que je suis neuroatypique. Nique les GAFAM et la surveillance généralisée, mais ça je l’ai déjà dit avant et ce n’est même pas la raison première de ma méfiance. J’arrête pas de dire qu’il faut détiktokiser la société et qu’Instagram est une perte de temps. C’est vrai que je suis facilement qualifiable de « différent », réflexion à laquelle je répond « différent de quoi ? » de manière systématique.

Je fais pas la course aux notifications, sinon j’aurais mis de l’argent dans la pub. J’ai toujours pas passé la barre des cent followers ce qui est très peu et dans le fond je m’en contrefous. Je ne sais même pas pourquoi je devrais avoir à écrire tout ça. Je continue toutefois mes affaires dans l’ombre peu importe que ça ne génère pas de nombres. Que tu sois d’accord avec moi ou que tu me vois comme un boomer ou un fasciste je n’en ai vraiment rien à faire. Le problème est que ce n’est pas moral de se sentir obligé de raconter sa vie devant des gens que tu ne connais pas et je ne vais même pas essayer de t’expliquer pourquoi.

© Hefka

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