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25. Je n’aime rien, je respecte personne.

Coucou les neko. La dépression saisonnière a commencé pour moi. Nous ne sommes que le 4 Juillet et vu comment ça a démarré, cet été va se jouer en mode hardcore. J’aimerais vous envoyer de la force à vous qui traversez ce genre de trucs, malheureusement, j’en manque moi-même. Voici un texte bordélique écrit de façon improvisée. Et débrouillez-vous. Autant vous dire que les textes à venir jusqu’à Septembre risquent d’être beaucoup plus sombres que d’habitude.

Reimuuu.

Je ne veux rien accomplir, ça ne m’intéresse pas. Même les moucherons s’en tamponnent. Je ne veux même pas laisser de traces. Avoir une copine ? Rien à foutre ! Qu’est-ce que tu veux que j’en fasse ? Et avoir un travail bien payé ? Je m’en fiche tout autant. Je ne veux pas de voitures non plus, ni de grosses maisons. Je me torche le cul avec vos listes d’objectifs. Foutez-moi la paix, je veux pas être comme vous. Je veux pas de vos TikTok et autres merdes juste bons à abrutir la génération Z. T’as pas lu le titre de ce manifeste ? Fallait apprendre à lire avant de m’envoyer à l’école.

Depuis tout petit j’veux tout faire à l’envers de tout le monde. C’est pas ma faute, j’ai pourtant essayé d’être normal et j’ai jamais eu autant envie de tout détruire et de tout casser – surtout des trucs chers, à condition que ce ne fussent pas les miens. J’ai toujours vomi sur votre vie normale, vos activités normales, je viens pas d’un quartier chaud pourtant et y’a pas eu de problèmes d’éducation. Il faut de tout pour faire un monde alors je vais quand même pas sortir les crocs, parce que je veux garder un bon fond. J’en peux plus de cette colère qui me pourrit de l’intérieur à chaque saison estivale.

Je ne veux pas vivre, je ne veux pas mourir, je ne veux même pas exister, pour le moment je me contente d’être là et de déranger le monde, comme si je subsistais en tant que parasite sans réellement en être un. On dirait que vivre du côté lumineux du manichéisme n’est pas quelque chose à ma portée, hé bien c’est dommage. Le destin ne sourit pas à tout le monde, qu’il en soit ainsi. Si je dois sortir les crocs, je sortirai les crocs. Si mon destin ne peut pas changer, n’essaie pas de le changer. Et s’il s’avère que je n’ai plus que trois ans à vivre, je me contenterai d’en éclater de rire.

© Hefka

Published inProse bordélique

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