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3. Cinq minutes d’anarchie verbale

Ce texte en prose a été écrit dans le cadre d’un défi sur l’Atelier des Auteurs. Le défi en question était le suivant. Il fallait simplement que j’écrive ce qu’il me passe par la tête pendant cinq minutes. J’en ai profité pour faire ce que je sais faire de mieux : de l’improvisation.

C'est la version collectot de Neptunia, Sisters VS Sisters et ça n'a rien à voir.

J’ai besoin d’hiberner. J’ai cinq minutes pour expliquer pourquoi mes nerfs sont saturés et mon cerveau surchargé. Je suis à flot, à flot de crises de nerfs, avec une overdose d’informations en cache-misère. Il y en a partout, partout autour de moi, sur mon écran, sous mon lit quand je dors, derrière ma cuisine comme un film de soixante-treize. Je sauverai le monde demain, ou peut-être que j’irai simplement le détruire et le réduire à feu et à sang. Pour le moment, on va fêter le fait que les cons dirigent l’univers. Ils veulent tout me prendre et ils peuvent, à l’exception de mon esprit barré pas très carré. Je ne sais pas ce que je raconte, je ne sais même pas où je vais ni où je veux en venir, oh bon sang que j’en ai marre, qu’est-ce qu’on se marre, dans mon esprit c’est le tintamarre et mes idées fusent avant de plonger dans la mare.

Hefka le Nekopunk pour ne pas vous servir, est-ce survivre signifie souffrir ou est-ce que ça signifie courir ? Bons ou mauvais, de toute façon tout dans la nature est destiné à pourrir et à moisir, cette fois-ci les pigeons ne se cacheront pas pour mourir. J’ai besoin de dormir, laisse-moi dormir, il y a de l’orage dans mes lignes et de la rage dans mes interlignes. Alors on ira se lever, on ira hurler, on ira faire notre révolution, puisque de toute façons tout le monde voudrait changer le monde, oubliant totalement que la vision du monde idéal de certains et la définition de contre-utopie pour d’autres. Pour le ciel, des colombes alors que des mouches dormiront sur nos tombes, on ira hurler, se lever, quitter les cellules de l’Enfer et retourner gentiment la tête baissée dans la fourmilière.

© Hefka

Published inProse bordélique

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