Au plus noir de la nuit la plus dense J’entend une faible voix me parler doucement Je l’écoute attentivement, le regard rivé Sur la lanterne nonchalante.
« Même si ce n’était que désillusions, déchirures et déjà-vu Toutes font partie intégrante de ma précieuse histoire Je ne peux léguer cette victoire à personne Je me suis juré que jamais je n’abandonnerai »
Tu étais si loin de moi, dans une autre dimension Et pourtant on ressentait les mêmes émotions Avec un cœur de cristal symbole de pureté Nous avancerons ensemble, la tête haute
« Même si mon cœur se brise et que mes rêves s’évaporent Je garderai contre moi ces morceaux brisés de tristesse Le jour où tes larmes deviendront des sourires Je te promet qu’il est tout près, mon tendre ami »
Et cette blessure en moi qui ne peut cicatriser Je suis convaincu qu’elle cicatrisera dans le processus Alors que ma catharsis trempe ma joue de larmes Je le sais au fond de moi. Je ne suis pas seul.
Même si ce n’était que désillusions, déchirures et déjà-vu Soudés par des liens éternels, cette histoire qui est mienne Accueille un nouveau chapitre, un chapitre éblouissant d’espoir Et après la plus noire des nuits, le soleil se lèvera.
Paroles originales en Japonais par aoYringo. Ceci est une traduction personnelle
Hello le Mosh Pit. Je continue les traductions, voici « Loser » du groupe Blockheads, un excellent groupe de Grindcore Nancéen. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le Grindcore, c’est une branche extrême de la musique située à la frontière entre le Metal et le Punk. Notons que le « Grind » se divise en deux branches, le Grindcore (que j’adore) et le Goregrind (que je déteste). Les paroles de la musique « Loser » m’ont sévèrement marqué à l’époque, j’ai donc décidé d’en faire une traduction à ma façon.
Loser, par Blockheads
Je suis un loser, c’est ce qu’on m’a toujours répété, C’est pas moi qui l’ai dit, tout le monde me déteste, Frappé en pleine face chaque jour, tout le temps méprisé, Totalement ignoré, de toute façon tout le monde s’en fout.
Trainé dans la boue, humilié trois jours sur deux, Jeté comme un vulgaire asticot en pâture aux requins Et les secondes détonnent, j’suis devenu une bombe vivante Mais putain, donnez-moi un fusil et vous allez voir.
Et vous pensez que je ne vais jamais montrer les crocs Que je suis trop faible pour opposer un signe de résistance Ça va finir vite fait en fusillade dans une cour de lycée J’vais tous vous buter, tous ceux qui ont fermé leur gueule.
Et me revoilà seul de nouveau, seul parmi sept milliards, Le fusil chargé dans les mains, avec des envies de meurtre J’envoie des rafales, trop tard, la folie est devenue ma reine, Je m’en fous de qui tu vas blâmer, bombe sociale a explosé.
Texte original: « Loser » par Blockheads, de l’album « Shapes of Misery » Traduction arrangée par Hefka
Hello. J’adore ce groupe et j’adore également cette musique et j’ai décidé d’en faire une traduction. Amusez-vous bien ! Ou pas. Au passage, ce sera également le début d’un nouveau concept, celui de la traduction de paroles. Notez que comme tout traducteur, le texte original n’est pas traduit à la lettre et que je me suis autorisé quelques arrangements.
Moscow Death Brigade – Anne Frank Army pi.II
Hé ho, pas de quartier, on n’est pas à terre, non ! Disivion Anne Frank, on ne s’arrête pas, on y va à fond J’crache mon flow noir, frère, comme des lames de rasoir On frappera pour ceux que l’on aime, toutes griffes dehors Hé ho, pas de quartier, on n’est pas à terre, non ! Disivion Anne Frank, on ne s’arrête pas, on y va à fond J’crache mon flow noir, frère, comme des lames de rasoir Jusqu’à ce que les fachos ne soient plus qu’une page de l’histoire
Petite fille pleine d’espoir, écrasée par la police secrète nazie Tu peux humilier et détruire l’espoir mais la mémoire reste en vie Morte dans un camp de concentration, fosse commune pour enfants Anne Frank c’est un sang, une voix, la voix de plusieurs millions J’me sens pas bien, parce que la haine impose de plus en plus sa loi La haine tue, les néo-nazis continuent de chasser leurs proies Et toi tu regardes ailleurs pour affirmer que tu ne vois rien Les crimes racistes sévissent et tu les justifie, sale vaurien C’est pas un débat de comptoir, je te parle d’une guerre réelle Les activistes jusqu’à chez eux risquent un coup d’opinel Arrête de dormir et de ne rien remarquer, je sais c’est hardcore La bataille est rude, les tombes se creusent, les cicatrices saignent encore Hommes abattus, femmes humiliées, enfants assassinés, espoirs détruits Encore une mère qui pleure son gosse tué par la machine nazie Nous avons beau être tous différents, les règles du jeu restent les mêmes On restera unis, jusqu’à ce que les racistes récoltent ce qu’ils sèment
Encore des synagogues vandalisées, des croix en feu en pleine nuit Encore des fascistes intégristes religieux qui immolent un infidèle en vie C’est toujours les mêmes conneries, les mêmes contre lesquels on est en guerre Reconnais ton ennemi, apprend à distinguer l’ombre dans la lumière L’obscurité la plus dense n’est jamais très loin de la lumière la plus vive Alors j’emmerde ceux qui prônent le crime et qui disent le faire pour survivre On est tous là et on les emmerde tous, que le mensonge soit blanc ou noir L’amour et l’unité dominera, on est debout, partout, du Sud au Nord Même plus j’écoute les abrutis fascistes, peu importe leurs arguments Nous sommes la division Anne Frank, y’aura pas d’arrangements Tu peux toujours prier tes dieux, t’as pas compris que nous sommes légion Une légion de sales gosses, pleine de couleurs, de nations et de religions On n’écoutera pas tes histoires mais on te bottera le cul pour de vrai Reste passif, piégé dans un univers dans lequel tu n’as rien entravé Nous sommes plus forts que toi, pas de larmes pour la mort des vautours Parce que la roue de l’histoire tourne et elle vous écrasera sans détour
Tu vomis ta haine sur Twitter, tu regarde la vie à travers un écran On voit que t’as jamais regardé le cadavre d’un ami noyé dans son sang Tu souris aux nazis, tu nous des amitiés et tu vis dans l’offense Et j’en ai rien à foutre de ce que tu avances pour ta défense Encore un politicien d’extrême-droite qui voudrait réécrire l’histoire On va l’abattre avec sa propre connerie, on n’attendra pas ce soir Ce n’est pas un jeu vidéo frère, nous c’est pour survivre qu’on se bat Clash les pro-holocauste, pas de quartier, qu’ils soient tous passés à tabac Tu peux toujours essayer de raconter des idioties petite pute, allez bouge L’histoire ne peut pas être réécrite parce qu’elle est écrite en rouge Tu prétends avoir oublié mais pas nous, sale pourriture Un jour on te fera fermer ta bouche et on enverra tes stickers aux ordures Toi et tous les moins que rien qui te soutiennent, on veut vos tripes à l’air T’es qu’un ennemi, et j’éclaterai de rire quand tu seras à terre