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Hefkamazer Posts

4. Egotrip bordélique

Voici un texte dans lequel j’y mélange quatre langues. J’y évoque des secrets très lourds à porter, donc démerdez-vous pour la traduction et pour savoir quelles langues j’utilise ! Ce texte est encore plus dans l’anarchie littéraire que ce que j’écris habituellement et si j’ai écrit ce texte c’est clairement parce que j’en avais besoin. Même si j’ai conscience que peu de monde va pouvoir le déchiffrer.

Vieille photo
Vieille photo faite tout seul comme un grand.

Moi c’est Hefka et si tu veux savoir pourquoi faut pas me tester
Je vais te donner sans pestiférer cent raisons de me détester
せかいの猫の中で私は一番が怖いです
世界のかわいい猫の中で私は一番がまずいです
So many assholes, so few sextoys
I ain’t Lopez but do not mess with the Punk Catboy
[CENSURÉ]
Mutta Sotakissa Hefka ei ole kuollut

You picked the wrong opponent, don’t wake up my dark side
I might lose my last shards of sanity and you surely won’t like it
Dans mes rêves tu aimes te la jouer bandicoot à côté de Aku-Aku
Mais t’as plutôt le rôle d’une fille à côté de しゅんずけ, いたずらごくあく
Älä puhu rakkaudesta, je ne veux pas connaître le mot je t’aime
Better stay at home spitting venom, non-stop yelling « Fuck the system »
So say my name, go slay racists, sexists, rapists, axis of Gafam let’s play!
[CENSURÉ]

Tu as souillé la surface de mon cerveau, tu veux visiter le caniveau ?
Voilà tu sais que faut pas me tilter avec des avec rimes de bas niveau
Your punchlines sounds like music to my ears, I can’t even hear you
You think you know me enough to be my saviour? I’d just say, fuck you
Minun ei tarvitse apua, minun täytyy hukkua sinua verissani
Sotakissa Hefka, perkele! Olitko lukenut minun nimeni?
Je suis le nouveau Marquis de Sade, tu es bloqué dans la Forêt de Jade
You’ll just as week as fairy nerd left behind a hopeless masquerade
144 de QI, rajoute le syndrome d’Asperger
Ca te suffit comme déraison où tu préfères te noyer dans la Seine ?
Marche ou crève tu es déjà cuit, tu veux parler de harcèlement scolaire ?
J’ai encore beaucoup trop de poison pour me débarrasser de ma haine
J’ai jeté ma dignité dans un puits et sur toi le pire des cancers
Ces lames de couteaux verbaux à foison qui resteront plantés dans tes veines
Alors ce ne sera pas aujourd’hui qu’on va me mettre par terre
Tu veux tuer le mal par le bon… Mais persistante reste la gangrène

Moi c’est Hefka tu sais maintenant pourquoi faut pas me tester
Dans mes textes pestiférés se cachent cent raisons de me détester
せかいの猫の中で私は一番が怖いです
世界のかわいい猫の中で私は一番がまずいです
So many assholes, so few sextoys
Ain’t Lopez but do not mess with the Punk Catboy
[CENSURÉ]
Mutta Sotakissa Hefka ei ole kuollut

© Hefka

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3. Cinq minutes d’anarchie verbale

Ce texte en prose a été écrit dans le cadre d’un défi sur l’Atelier des Auteurs. Le défi en question était le suivant. Il fallait simplement que j’écrive ce qu’il me passe par la tête pendant cinq minutes. J’en ai profité pour faire ce que je sais faire de mieux : de l’improvisation.

C'est la version collectot de Neptunia, Sisters VS Sisters et ça n'a rien à voir.

J’ai besoin d’hiberner. J’ai cinq minutes pour expliquer pourquoi mes nerfs sont saturés et mon cerveau surchargé. Je suis à flot, à flot de crises de nerfs, avec une overdose d’informations en cache-misère. Il y en a partout, partout autour de moi, sur mon écran, sous mon lit quand je dors, derrière ma cuisine comme un film de soixante-treize. Je sauverai le monde demain, ou peut-être que j’irai simplement le détruire et le réduire à feu et à sang. Pour le moment, on va fêter le fait que les cons dirigent l’univers. Ils veulent tout me prendre et ils peuvent, à l’exception de mon esprit barré pas très carré. Je ne sais pas ce que je raconte, je ne sais même pas où je vais ni où je veux en venir, oh bon sang que j’en ai marre, qu’est-ce qu’on se marre, dans mon esprit c’est le tintamarre et mes idées fusent avant de plonger dans la mare.

Hefka le Nekopunk pour ne pas vous servir, est-ce survivre signifie souffrir ou est-ce que ça signifie courir ? Bons ou mauvais, de toute façon tout dans la nature est destiné à pourrir et à moisir, cette fois-ci les pigeons ne se cacheront pas pour mourir. J’ai besoin de dormir, laisse-moi dormir, il y a de l’orage dans mes lignes et de la rage dans mes interlignes. Alors on ira se lever, on ira hurler, on ira faire notre révolution, puisque de toute façons tout le monde voudrait changer le monde, oubliant totalement que la vision du monde idéal de certains et la définition de contre-utopie pour d’autres. Pour le ciel, des colombes alors que des mouches dormiront sur nos tombes, on ira hurler, se lever, quitter les cellules de l’Enfer et retourner gentiment la tête baissée dans la fourmilière.

© Hefka

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2. Le spectre du Gafam

Ce texte tire son inspiration d’une célèbre Rappeuse Franco-Argentine, je vous laisse deviner laquelle (il n’y en a pas cinquante). Blague à part, ce texte m’a coûté un bannissement sur Instagram. Je n’y mâche pas mes mots et compte parmi les plus contestataires que j’ai écrit. Au passage, ce texte est assez long et je l’ai truffé de références. Il faut aussi noter que je l’ai retouché à de multiples reprises. Ce qui est assez rare de ma part, vu que j’ai tendance à écrire mes textes en one-shot.

La mort t'appelle
La mort toque à ta porte.

Je suis partout autour de toi mais tu ne me vois pas
Je te vole je te voie je t’épie à chacun de tes pas
Je suis dans tes domac et dans ta bouffe comme dans un film de De Funès
Je suis dans ta cuisine quand tu cuisines et sous ton lit quand tu baises
Je m’infiltre chez toi et j’ai déjà poussé les murs
Je squatte tes écrans ton cerveau et même l’autoradio de ta voiture
Je suis dans tes magazines je suis dans ton smartphone
Je sais me faire discret et pourtant sans cesse je détonne
Comme cette voix dans ta tête j’exerce ma répression
Je fais monter la pression pour que tu tombes en dépression
Oppression, compression, jusqu’à suppression de ta joie de vivre
Pour tout remplacer par plein de fans potentiels à liker et à suivre
Ne cherche pas à te débarrasser de moi, je suis intouchable
Et tu sais très bien que de toute façon tu en es incapable
Parce que le temps et mes sous-fifres m’ont rendu invincible
Je suis un PN j’ai pris ta liberté maintenant c’est ta vie que j’ai pour cible

Je suis le spectre du Gafam…

Je te divertis, je te fais rire avec des mèmes
Pour que tu te trompes d’ennemi et te surprennes à me dire je t’aime
Dopé à l’IA, fruit de lignes de code et d’opérateurs logiques
Je connais désormais tous les schémas psychologiques
Je vise tes points faibles, je connais la procédure pour t’anéantir
Entre deux TikTok ou stories Instagram pour que tu ne voyes rien venir
Je suis déjà chez toi j’ai plus qu’à te bombarder de vitriol
Pour négocier ton consentement même pour une série de viols
Julian Assange, Edward Snowden ? J’espère qu’ils vont crever du cancer !
Je vomis sur ton drapeau arc-en-ciel comme sur ton syndrome d’Asperger
Parce que je suis sponsorisé par les Etats et organismes bibliques
Avec l’aide des lobbys je manipule sans problème l’opinion publique
Tu sais très bien qu’il n’y a pas meilleur business que celui de la haine
Et qu’il est plus facile de te manipuler quand la folie devient ta reine
Et de te convaincre que le monde va mal, qu’il vaut mieux rester au lit
Pendant que j’ai fusillé Internet pour en faire mon plateau de Monopoly

Je suis le spectre du Gafam…

Je suis le mec cool qui parle aux filles seules par pitié
Je te rend accro à moi pour que tu ne puisses pas me quitter
Mais derrière mon masque de séducteur je suis une catastrophe naturelle
Je vole le travail des artistes pendant que je pollue la terre et le ciel
A grand coups de baies de serveurs et de câbles dans la mer
Rien à faire du règne animal, seul compte mon chiffre d’affaires
Et je persuade les derniers indécis qui lisent ces quelques lignes
Que je sais être généreux et offrir de l’argent aux plus dignes
Mais mes promesses ne sont que de la poudre claire dans vos yeux
Les écolos et les vegans peuvent pleurer mais je reste le seul maître du jeu
J’ai réécrit le passé, j’ai détruit le futur
Je serai encore présent quand ta progéniture zonera dans les ordures
Le monde Occidental, des visionnaires l’ont déjà baptisé Idiocratie
Et c’est grâce à mes efforts que l’Afrique est devenue une déchèterie
Je sais que tes envies de divorcer ne sont rien qu’une feinte
Quoiqu’il en soit je saurai te retrouver et t’asphyxier dans mon étreinte

Je suis le spectre du Gafam…
J’impose ma vision de la beauté aux femmes
De ton feed LinkedIn à tes stories Instagram
Dors petit chien, je plante une puce dans ton âme…
Je suis le spectre du Gafam…
Je discrimine les marginaux, leur jette le blâme
Je jette la liberté et tes rêves de gosses dans les flammes
Pendant que personne ne sait ce qui se trame…
Je suis le spectre du Gafam…

Je domine le monde, je suis Dieu à la place de Dieu
Que tu le veuilles ou pas, alors ferme les yeux
Dors, je te réveillerai pour alimenter mon petit jeu
Je suis le spectre du Gafam…

© Hefka

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1. Les chats se cachent pour…

Ceci est donc le premier texte que je poste sur ce site. Il est inspiré d’une chanson peu connue d’un groupe de Rap très célèbre, je vous laisse deviner lequel. Au passage, c’est moi sur la photo. Elle sort de la MangaNîmes 2023. On remercie Alice de Fokuza pour le professionnalisme. Je suis dans la peau de Hefka, mon propre personnage, pour lequel j’ai décidé d’écrire toute une histoire.

Hefka au pays des horreurs
Photo by Alice – #FOKUZA – https://www.fokuza.fr

Ils se sont installés chez nous
Comme ça, en traître
Sans poser de questions
Pour devenir nos maîtres.
Ils nous ont tout volé,
Au nom de je ne sais quel progrès,
Ils nous parlent de liberté et d’égalité,
Je ne sais pas ce qu’ils ont cherché à prouver,
Mais la seule amélioration que j’ai pu trouver,
C’est les méthodes de répression qu’ils utilisaient
Sans modération pour faire pression.

Si tu étais une catgirl assez belle
Couleur vanille, tu étais vendue
En tant qu’esclave sexuelle dans un port.
Dans le cas contraire,
c’est avec les pieds dans le plomb
Et les poumons emplis d’eau de mer
Que tu trouvais la mort.
Ils m’ont fait comprendre
Que j’étais du sexe fort
Mais que j’avais beaucoup à apprendre,
Et que j’avais de la chance d’avoir
La bonne couleur de peau,
Celle des hommes bons,
Celle de tous les héros.
J’ai voulu faire ma révolution.
Et ils se sont mis à tout étiqueter, numéroter,
A nous balancer comme des marchandises,
sur des planches, dans des cages,
A nous vendre comme des friandises.

La seule chose que j’ai compris,
C’est qu’ils m’ont tout pris,
Et que c’était à moi de faire des efforts,
D’après ce qu’a dit la loi du plus fort.
La terreur au fond de mes yeux cernés,
Ils ont voulu me formater,
Me reprogrammer comme une machine.
Mes bras sont remplis d’épines
Et un frisson me parcourt l’échine
A chacune de mes tentatives
D’en finir avec cet Enfer,
Par la fuite ou par la pire des manières.

J’ai retrouvé un semblant de sérénité,
Je casse les préjugés avec célérité,
Mais quelque part dans mes neurones
Je ressens le silence qui détonne,
Il y a quelque chose qui déconne.
Réduit à l’état de produit quand tombe la nuit,
Et voilà le scénario se reproduit.

Oui cher lecteur, oui chère lectrice,
Ce que tu lis est bien entendu factice,
C’est juste une histoire.
Mais personne n’a dit qu’elle était illusoire,
Qu’elle n’était pas inspirée de faits existants
Et que derrière mes lignes d’encre noire
Dorment des lignes de sang.

© Hefka

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