Je n’aime personne, je ne respecte personne. Une interlude rapide et efficace comme ça le message est clair.
Je suis mignonne et j’aime personne.
Je lynche qui je veux, je vomis sur qui je veux. Je casse tes codes, j’y injecte les miens. Vive les nekos, les écolos et les clodos. Je m’appelle Aefyekaaos, je domine le jeu. Je dégueule des univers à partir de rien. Vive les nekos, les bobos et les crados.
J’ai quitté l’école, rien à y apprendre. Nique les lois, les règles et les décrets. Toute part d’ombre à de quoi surprendre. Nique les rois, la pègre et la société.
Que tu sois mignonne, je m’en tamponne. Que tu sois trop bonne, je m’en tamponne. Je n’aime personne, je respecte personne. Même pas moi-même, ça te pose un problème ?
Auto-clash pour devenir meilleur. Je ne raconterai pas publiquement la raison d’écriture de ce texte, vu que les murs ont des oreilles. Il est difficile de dire non, encore davantage aux personnes en qui on a confiance.
Des amulettes et un gohai.
Ouais, Aefyekaaos va te clasher avec ton syndrome d’Asperger Tu te crois intelligent, tu penses remettre les pendules à l’heure Parce que tu ne sais pas dire non et que ça te met en colère Rien qu’à m’entendre parler je sens que tu pues déjà la sueur
Y’a moyen de parler au tocard, à la pédale de service Tu réclames un monde meilleur, tu voudrais de la justice ? Tu cherches la reconnaissance, perché en haut d’une tour A quoi te sert ton intelligence si tu ne trouves pas l’amour ? Ah ouais ah ouais, tu fais des jeux vidéo, mais tu dors jamais Le temps libre que tu as, ton entourage vient le parasiter Et tu voudrais devenir une meilleur version de toi-même ? Commence par apprendre à dire « non » avant de dire « je t’aime ».
Tu te crois dur, tu te crois fort, tu te crois intouchable ? Derrière ton mur de fer tu es un homme de chair bien vulnérable Tu es fou de rage sur ces pages mais jamais tu te bouges Tu joues les enfants sauvages mais ton sang n’est pas moins rouge T’es qu’une victime, tu passes ton temps à te faire martyriser T’as tout pour être heureux et arrêter de te faire utiliser Mais tu préfères dire oui en pensant que le karma te le rendra Mais les hommes ne sont pas tous des saints, ça t’apprendra !
Aefyekaaos, le chat noir te clashe, toi et tes faiblesses Parce que tu ne sais pas dire non, te voilà en détresse Tu transpires tellement tu sais que j’ai mille fois raison Tu seras en tort tant que tu seras incapable de dire non
Allez impose toi, sors de ton trou, arrête de sucer des bites Sois horrible, respecte toi toi-même et dessine tes limites Tout ça vient sûrement d’un manque de confiance envers toi-même Comment aimer les autres si envers toi tu n’as que de la haine ?
Bref. J’ai sacrément besoin d’hiberner et je n’attend pas les avis des personnes qui voudraient que j’en finisse avec le développement de mon jeu ou je ne sais quoi. En attendant, je fabrique les amulettes de Reimu Hakurei en vue d’un cosplay qui se profile. Il faudra aussi que je fabrique le gohai. Ce texte n’a aucun rapport avec cette description ni avec l’image et je vous en souhaite une bonne lecture. Voilà. Et maintenant, laissez-moi dormir.
Les amulettes de Reimu Hakurei… Lol.
La copine idéale n’a pas de prénom.
Elle ne s’encombre pas d’un pronom Elle te dira toujours non Que tu cherches à exposer tes complexes Ou à te noyer dans le sexe.
Elle ne cherche pas à te comprendre. Sournoise, égoïste, Elle connait le moyen de te surprendre Elle n’est pas là pour te consoler Et ne cherche pas à être sauvée.
La copine idéale ne t’entends pas. D’ailleurs, elle ne t’attend pas. Que tu sois un mec cool pétri d’intelligence, Ou un gros chien, ça ne fait aucune différence Que tu sois la dernière des pétasses Ou une orpheline échouée à la DDASS.
La copine idéale va où elle veut. Et elle fait ce qu’elle veut Et elle sait ce qu’elle veut Elle s’infiltre dans ta maison Sans même qu’il n’y ait effraction Elle exerce sans arrêt sa répression Pour te mettre sans cesse sous pression Elle sait comment te plonger en dépression.
La copine idéale est là pour t’énerver. Elle n’a pas pour objectif de te motiver, Mais de te saigner, de jouer avec tes nerfs Qu’elle sème sa misère et que tu récoltes sa colère Elle connaît tes secrets les plus enfouis Sans même prendre la peine de te surveiller La copine idéale dote les murs d’une ouië Elle n’est pas là pour t’émerveiller Mais pour te briser, te déchiqueter Jusqu’au plus profond de ton âme te broyer Dans tes larmes de sang putride te noyer Sans même se donner une preuve d’existence. Pendant qu’elle cherche déjà une autre victime Lorsque de la rose de ton enfance Ne restera guère plus que les épines
La copine idéale… C’est tes réseaux sociaux, C’est ton quartier C’est ta voiture et ta télé C’est tes jeux vidéo Ton taf de merde et tes médocs Tout ce que tu avales pour éviter un choc Emotionnel, psychologique Envers et contre toute logique
La copine idéale… C’est un cadeau que Dieu t’envoie du ciel Duquel ne tombe que des bombes Ne t’attend pas à du sucre et du miel Ni à de blanches colombes Et pour te prouver son amour, c’est elle Qui déposera des cafards sur ta tombe
La copine idéale… Elle sera toujours là quand tu seras parti, isolé, seul Elle t’observera en ricanant, entre les clous de ton cercueil.
Un texte écrit de manière totalement impulsive et improvisée. Et oui, encore un. Je n’ai même pas réfléchi aux figures de style. Débrouillez-vous ! Laisse-moi dans ma bulle. J’ai la tête vide après avoir écrit cette prière que je pourrai réciter tous les jours. Le monde est cruel, hein ? Nous sommes tous coupables de quelque chose. Et pourtant, il n’y a pas que de la cruauté dans ce monde.
Photo by Alice – #FOKUZA – https://www.fokuza.fr
Pardonne-moi, planète Terre Pardonne-moi d’être de l’espèce dominatrice De fouler ton sol et de manger ta chair Je pourrai t’adresser une prière A chaque morceau de viande que je digère Je sais que c’est mal Et je sais que j’ai contribué A terminer une vie animale Bien souvent de façon horrible Pour un repas que je n’ai pas mérité
Et pardonne-moi aussi, planète Terre Quand les autres dominateurs te saignent Quand ils détruisent tes plus beaux trésors Pour extraire quelques minéraux et un peu de bois Je te promet que je ne les aime pas Ceux qui te font endurer cette misère Mais ils restent mes sœurs et mes frères Aveuglés par leurs propres intérêts
Pardonne-moi, je ne peux rien faire Je suis seul, je ne sais pas me battre Ma place n’est pas sur les barricades Je ne me vois pas sur un champ de bataille Je suis juste un développeur de jeux vidéo Je sais que mon secteur est très polluant J’aimerais bien changer le cours des évènements Mais je ne sais pas ce que j’ai à proposer Ca m’énerve, ça me fait souffrir autant que tu souffres J’aimerais refaire le monde et le rendre meilleur Mais je n’ai pas la recette pour procéder ainsi
Mon frère, tu n’es pas isolé Ma sœur, tu n’es pas seule Nous sommes là, l’avenir c’est nous Nous trouverons une solution demain Nous proposerons un monde meilleur Désobéir c’est bien, proposer c’est mieux Se plaindre c’est bien, se bouger c’est mieux La seule chose que je peux te dire A toi mon frère, à toi ma sœur Et que le monde n’est pas condamné La société voudrait te broyer Te voir stigmatisé, marginalisé Ils veulent qu’on accepte sans broncher On va simplement leur dire que non Ne te laisse pas endormir Tu n’es pas une statistique Trouve en toi la force d’ouvrir les yeux La vie vaut quand même la peine d’être vécue Je sais que mes textes sont violents Et décrivent souvent ce que le monde a de plus noir Mais il y a de l’amour dans tout ce qu’il y a d’humain Il y a même de l’amour et de la positivité dans mes textes Même si certains n’arrivent pas à le voir
Implore le pardon à la planète Terre, Pardonne à ceux qui t’ont blessé Demande pardon, parce que l’erreur est humaine Mais n’oublie pas que haine et amour le sont aussi Pardonne-moi j’ai l’impression d’être un donneur de leçons Pardonne à toi-même parce que tu es une belle personne Et que tu ne mérites pas l’anxiété que tu t’infliges
J’ai écrit ce texte de façon totalement improvisée. L’histoire est bien entendu fictive mais des histoires comme celle-ci arrive tous les jours. Et avant que je ne reçoive des plaintes, je vais donc mettre un TRIGGER WARNING : je déconseille la lecture de ce texte si vous avez le coeur sensible. Conçernant la photo, c’est encore moi, en NekoPunk, lors de la MangaNîmes 2023. On remercie Fokuza !
Photo by Perplexer – #FOKUZA – https://www.fokuza.fr
Ruelles sombres Où le pire arrive d’une seconde à l’autre. Il n’a plus de thunes, Plus de bouffe, Il vit du vol et de la charité. Mais ici pas de pitié, Bien volatile est la solidarité. Vedette le jour, Clochard la nuit. Pourquoi sourire le jour Lorsque la nuit efface ta joie de vivre ?
Soudain une fille s’approche, Elle est jolie, Elle le séduit. Et lui n’a pas compris, Alors il l’a suivie. Elle pose ses conditions avec conviction, Lui accepte sans broncher. Et c’est parti, Encore une histoire d’amour ratée qui commence, Une de plus dans ces faubourgs délabrés de la décadence.
Mais les catboys connaissent souvent un destin cruel, La première dispute a renvoyé celui-ci dans la ruelle. Ejecté par la fenêtre, Il s’écrase sur le sol. Il a beau expliquer son histoire, C’est sans espoir dans ce foutoir, Il a beau pleurer qu’il est autiste, Qu’il n’a pas d’argent, Qu’il ne peut pas se soigner, Dans le fond tout le monde s’en fout. Il s’enferme dans un trou en forme d’impasse putride, Une dose d’herbe à chat coupé à la Noctamide, Voilà la seule chose qu’on retiendra de son suicide.