Skip to content

Étiquette : catgirl

1. Les chats se cachent pour…

Ceci est donc le premier texte que je poste sur ce site. Il est inspiré d’une chanson peu connue d’un groupe de Rap très célèbre, je vous laisse deviner lequel. Au passage, c’est moi sur la photo. Elle sort de la MangaNîmes 2023. On remercie Alice de Fokuza pour le professionnalisme. Je suis dans la peau de Hefka, mon propre personnage, pour lequel j’ai décidé d’écrire toute une histoire.

Hefka au pays des horreurs
Photo by Alice – #FOKUZA – https://www.fokuza.fr

Ils se sont installés chez nous
Comme ça, en traître
Sans poser de questions
Pour devenir nos maîtres.
Ils nous ont tout volé,
Au nom de je ne sais quel progrès,
Ils nous parlent de liberté et d’égalité,
Je ne sais pas ce qu’ils ont cherché à prouver,
Mais la seule amélioration que j’ai pu trouver,
C’est les méthodes de répression qu’ils utilisaient
Sans modération pour faire pression.

Si tu étais une catgirl assez belle
Couleur vanille, tu étais vendue
En tant qu’esclave sexuelle dans un port.
Dans le cas contraire,
c’est avec les pieds dans le plomb
Et les poumons emplis d’eau de mer
Que tu trouvais la mort.
Ils m’ont fait comprendre
Que j’étais du sexe fort
Mais que j’avais beaucoup à apprendre,
Et que j’avais de la chance d’avoir
La bonne couleur de peau,
Celle des hommes bons,
Celle de tous les héros.
J’ai voulu faire ma révolution.
Et ils se sont mis à tout étiqueter, numéroter,
A nous balancer comme des marchandises,
sur des planches, dans des cages,
A nous vendre comme des friandises.

La seule chose que j’ai compris,
C’est qu’ils m’ont tout pris,
Et que c’était à moi de faire des efforts,
D’après ce qu’a dit la loi du plus fort.
La terreur au fond de mes yeux cernés,
Ils ont voulu me formater,
Me reprogrammer comme une machine.
Mes bras sont remplis d’épines
Et un frisson me parcourt l’échine
A chacune de mes tentatives
D’en finir avec cet Enfer,
Par la fuite ou par la pire des manières.

J’ai retrouvé un semblant de sérénité,
Je casse les préjugés avec célérité,
Mais quelque part dans mes neurones
Je ressens le silence qui détonne,
Il y a quelque chose qui déconne.
Réduit à l’état de produit quand tombe la nuit,
Et voilà le scénario se reproduit.

Oui cher lecteur, oui chère lectrice,
Ce que tu lis est bien entendu factice,
C’est juste une histoire.
Mais personne n’a dit qu’elle était illusoire,
Qu’elle n’était pas inspirée de faits existants
Et que derrière mes lignes d’encre noire
Dorment des lignes de sang.

© Hefka

Leave a Comment