Ceci est une version alternative d’un texte que j’avais écrit il y a une dizaine d’années. La version originale se terminait très mal. N’allez pas comprendre, mais j’ai décidé de reprendre le texte, de le réécrire et de vous donner la fin inverse. Autrement, j’ai commencé Octopath Traveler II. Ce jeu est juste gigantesque. J’avais du mal avec le I, il possédait des longueurs et était très décousu, mais le II il est juste génial.
Encore un jour supplémentaire qu’il faudra compter parmi les jours de trop
A se débattre pour vainement espérer sortir la tête hors de l’eau
Mais quoi qu’elle dise et quoi qu’elle fasse, elle imagine son sang sur les murs
Elle est même en proie à des visions morbides lui murmurant des conseils impurs
Là voilà qui charcute sa peau à coups de lame de cutters
En se demandant bien qu’est-ce qu’elle fait sur terre
A chaque heure elle ne pense qu’à abréger son calvaire
Et en finir avec cette existence devenue synonyme d’enfer
Elle veut qu’il parte… Mais il est toujours là.
Elle entend qu’il n’y a pas de problèmes mais elle ne trouve aucune solution
Quelques hommes en blouse blanche n’ont pu qu’établir les mauvaises conclusions
Impossible de trouver la force d’affronter ses démons internes et leurs ricanements
Désemparée elle tourne en rond et pousse des hurlements que personne n’entend
Encore à charcuter sa peau à coups de lame de cutters
En se demandant bien ce qu’elle fait encore sur terre
A chaque minute elle ne pense qu’à terminer son calvaire
Et enfin à jamais partir bien loin de ce fichu enfer
Elle veut partir… Et il est encore là.
Dans un ultime regain d’espoir elle frappe du poing, survoltée telle la foudre
L’heure est venue, ses démons internes sont toujours là, prêts à en découdre
C’est facile de mourir, ça prend du temps de guérir, tant pis « je suis pas pressée,
« Je veux plus souffrir, je veux de nouveau sourire, ça vaut le coup que j’essaie ».
Il ne s’attendait pas à ça…
Sur sa peau on voit encore les blessures à coups de cutters
Mais maintenant elle sait enfin ce qu’elle fait sur terre
Elle ne renie pas son histoire mais va dorénavant de l’avant
Elle t’avait pourtant prévenu qu’allait tourner le vent
Il est parti… Et c’est elle qui est toujours là.
©Hefka
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