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Étiquette : femboy

16. Je suis un collectif anarchiste à moi tout seul

Hello ! Voici un texte dans lequel je m’amuse avec les rimes ! Et au passage, je continue la série « Reimu Hakurei » en attendant la prochaine convention ! Concernant le texte, il n’a aucun sens et c’est l’effet voulu. J’ai mis plus d’importance sur le rythme.

Cosplay agenre de Reimu Hakurei
Ca c’est moi, en Reimu Hakurei

Je devais écrire un texte mais sur le sujet je ne me suis pas décidé
Faut toujours que je vive dans la marge avec l’impression d’être décalé
Mais d’écrire des vers qui se suivent sans aucun sens j’ai désiré
Je sors des sentiers battus comme un deux-roues qui n’a que des ratés
Les pleurs vont pleuvoir comme des coups te gêne pas pour débiter
Pourquoi tu restes là qu’est-ce que tu attends pour émarger
Ou c’est juste qu’avant de te diriger vers ta boite tu as hésité ?
Si tu étais trans est-ce que ça t’amuserait de te faire mégenrer ?
Avant de donner des leçons de vie tu devrais apprendre à méditer
On dirait un enfant qui avec les moules des réseaux fait des pâtés
Il va falloir remettre les pendules à l’heure je vais devoir l’exiger
On attend la mort lorsqu’on ne supporte plus trop le poids des années

On a toujours besoin d’argent quand il n’y en a pas comme par hasard
Les Amérindiens nous ont pourtant prévenu qu’un jour il sera trop tard
Personne n’a envie de se faire plaisir à se mettre à la place des zonards
Est-ce que ça nous arrive tous les jours de pouvoir manger du homard ?
Les morts animales par notre faute ne se comptent plus qu’en milliards
Je maudis ces filles qui pleurent que les mecs c’est tous des connards
Ceux qui disent que ce sont toutes des salopes sont souvent des crevards
Je bénis celle qui en revanche a perdue la vie fauchée par un chauffard
T’as conscience qu’on est nombreux à ne pas vouloir raconter des bobards
Est-ce que pour être heureux t’as besoin de l’opinion des tocards ?
Les véritables délinquants sont déguisés en voyous soignés en costard
Peu de militants les ont vus offrir un repas chaud à un clochard

Tu te crois capable de voler, pour me rattraper tu peux toujours courir
N’espérons pas amadouer le cœur des tyrans avec des jolis sourires
C’est la meilleure façon qui a été trouvée pour avancer l’heure de mourir
Avec un peu de chance tu finiras dans une cage et ils te feront souffrir
Tu seras comme une vieille Granny Smith qui passe les heures à pourrir
A frapper les barreaux de ta cellule en espérant qu’on vienne te nourrir
Tous les parcours sont différents nous n’avons pas tous les mêmes souvenirs
Est-ce que c’est comme ça que tu veux lâcher tes derniers soupirs ?
Je rigole quand je lis les infos pourtant l’humeur n’est pas aux fous rires
Est-ce qu’on ne risque pas un triple retour à force de médire et maudire ?
La société nous a trop acclimaté et nous a appris sans discuter à obéir
Tu te laisserais faire si tes propres parents je te demanderai d’occire ?

Je suis un collectif anarchiste à moi tout seul y’a de la vie dans le bordel
On s’obstine à chercher le bonheur là où on sait qu’il n’est bon qu’à flétrir
On veut tous le meilleur pour nous et les autres mais personne n’est éternel
Tu tiens vraiment à ce que j’écrive quelque chose qui pourrait me desservir ?
Ca n’a aucune continuité mais ça résonne dans ton esprit comme un gospel
Je te donne juste mon son de cloche, je peux pas te dire comment réfléchir

©Hefka

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15. Je déraille

Hier, j’ai reçu mon cosplay de Reimu Hakurei. Ca m’a fait un électrochoc. Je n’aurais jamais pensé que j’allais autant kiffer cosplayer un personnage féminin, et je n’en suis qu’à la phase de répétition à la maison et d’entraînement au roleplay. J’ai commencé à sérieusement prendre soin de moi. Pour ce qui est du texte, j’y parle d’une sale addiction de laquelle j’essaie de me défaire, ce qui est loin d’être une tâche aisée. Oui, je fais du crossdressing et alors ?

Cosplay de Reimu Hakurei.
Pourquoi on remédie à tous les problèmes avec des danmaku ? Ecoute, ce n’est pas moi qui écrit les règles.

J’arrive plus à réfléchir quand ma waifu entre dans la place
Qu’est-ce que tu veux que je fasse, mes pulsions parlent à ma place
Les images défilent sur le moniteur, l’index sur la molette
Et merde encore dans cette navette ou le seul ordre c’est la branlette
Impossible de faire demi-tour, c’est la pire des addictions
Ce n’est que de la fiction mais je joue en dernière division
Nos corps sont des consommables, c’est la règle numéro 34
Le plaisir est aussi palpable que la violence d’une erreur 404

Je m’enferme dans un harem pour me persuader que la vie est belle
Est-ce que c’est du sexe virtuel ou alors une aliénation réelle?
Une vie faite de manga et de jeux, mais toujours et jamais seul
Si tu refuses d’ouvrir les yeux alors ferme au moins ta gueule
Je sais ce que tu vas me dire, ce que je fais c’est pas bien
Et tu sais que je ne l’ignore point, mais c’est mon paradis de rien
Je perds les pédales dans ce dédale aux murs de chair et de metal
C’est un bordel mental immoral, comment calmer ces pulsions animales

Trois jours sur deux je déraille
Les heures passent et je déraille
Sans pouvoir cesser je déraille
Faut que j’arrête le hentai

Le hentai t’apaise, le hentai te baise
おっぱいを大好きです。
Le hentai te calme, le hentai te blâme,
セックスを大好きです。
Le hentai fait sa loi, le hentai te foudroie
へんたいを大好きです。
絵から映画まで、私のしゅみはへんたいです。
Le hentai te charme, le hentai te crame
おっぱいを大好きです。
Le hentai t’excite, le hentai t’irrite
セックスを大好きです。
Le hentai te choque, le hentai t’estoque
へんたいを大好きです。
絵から映画まで、私のしゅみはへんたいです。

©Hefka

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5. Allez tous vous faire foutre

J’ai passé une semaine vraiment merdique alors pour compenser, j’ai écrit un texte extrêmement costaud. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’explique. Un, le second degré je ne sais pas ce que c’est. Deux, la diplomatie chez moi c’est un gros mot. Trois, je suis autiste Asperger et je dis ce que je pense. Quatre, je ne dis que des vérités, même quand elles sont blessantes.

Photo by Alice – #FOKUZA – https://www.fokuza.fr

Tellement de trous du cul, si peu de sextoys
Encore une mission pour le plus hardcore des catboys
C’est pas parce que je suis positif que j’ai rien à redire
Tu veux détruire mes souvenirs, tu veux asservir l’avenir
Ton règne s’arrête lorsque tu commences à lire mes lignes
J’ai pas besoin de couteaux pour refroidir ton échine

L’autiste artiste anarchiste attaque sous forme de chat noir.
De la haine, de l’amour, de la rage et un peu d’espoir.

Je commence par toi, une bonne gay pride ça te ferait du bien
T’as pas connu la vie en quartier Nord ni le harcèlement scolaire
C’est pas parce que tu es milliardaire et que tu as racheté Twitter
Qu’on va te respecter et que tu peux te proclamer autiste Asperger
Franchement, va te faire foutre.

Et je te parle pas de ces vipères et de tous ces bons à rien
Qui se trouvent des excuses à deux balles pour taper leur copine
Ou leur copain, ou je ne sais qui, et qui te vomissent des lignes
De mensonges sur Instagram pour passer pour les victimes
Allez tous vous faire foutre.

Hé toi, t’es qu’un con qui croit remettre les pendules à l’heure
Tu détestes tout le monde, t’étonnes pas d’être dans le viseur
Tu te prend pour un dieu mais t’es plus proche des chiens
Et encore, les chiens, ils sont adorables et mignons au moins
Franchement, va te faire foutre.

Vous pensez me connaître et pouvoir me dompter, je vous emmerde
Réfléchis avant de m’insulter, parce que même à ce jeu tu vas perdre
Et passer du temps dans une bibliothèque, vous y avez pensé,
Ou c’est juste que sortir d’internet suffit à vous dépasser ?
Allez tous vous faire foutre.

Vous vous la jouez king of the streets pour faire peur aux vieux
Vous vous prenez pour des caïds pour quelques grammes de beuh
Vous vous prenez pour des Scarface et vous jouez avec le feu
Ah mais vous avez zappé, moi je vois clair dans votre jeu.

Alors ça y est, t’as acheté trois CDs et tu te prends pour la FF ?
Dernière fois que je me suis ennuyé, c’est quand je jouais à FF
C’est pas parce que tu joues bien à LoL que tu es super important
Le jeu vidéo est un divertissement, toi t’es un trou du cul condescendant
Franchement, va te faire foutre.

Alors, on joue les forts parce qu’on a agressé une fille en pleine rue ?
Etre fort ça sert à protéger les autres, replacez votre égo dans votre cul
Et pendant qu’on y est, dites à vos potes violeurs d’aller se pendre
Cela déclencherait des bonnes conséquences qui pourraient vous surprendre
Allez tous vous faire foutre.

Musicien paumé dans le noir, s’il te plaît, laisse tomber le Black Metal
La vie n’est pas facile hein, la moindre overdose peut t’être fatale
« Ma copine est partie c’est triste la vie est dure je vais me suicider »
Putain mais merde quoi dépêche-toi de passer à l’action au lieu de chialer
Franchement, va te faire foutre.

Tellement de flics qui s’amusent à faire chier les mauvaises personnes
Les tags ACAB ça n’arriverait pas si vous saviez faire tourner vos neurones
Un bon policier, c’est supposé protéger le peuple et servir la justice
C’est pas de ma faute si votre vision de la justice est finie à la pisse
Allez tous vous faire foutre.

Vous vous la jouez king of the streets pour faire peur aux vieux
Vous vous prenez pour des caïds pour quelques grammes de beuh
Vous vous prenez pour des Scarface et vous jouez avec le feu
Ah mais vous avez zappé, moi je vois clair dans votre jeu.

Alors on veut faire la révolution avec trois malheureuses croix gammées ?
Epaves des temps modernes, c’est vous qui devriez être déportés et cramer
Vous crachez sur les réfugiés, oubliant que vous feriez pareil à leur place
En fait pourquoi je m’emmerde à essayer de discuter avec des gens de votre race ?
Allez tous vous faire foutre.

C’est pas pour autant que je tolère ceux qui se font passer pour des anarchistes
Toi là, tu me vois, avec ton drapeau arc-en-ciel qui s’auto-proclame féministe
Tu voudrais qu’on te prenne au sérieux ? Alors commence par arrêter d’être raciste
Tu te reconnais ? Relis le texte depuis le début, t’es qu’une fasciste
Franchement, va te faire foutre.

T’es qu’un développeur de jeux vidéo hypercasual t’es la honte de LinkedIn
Tu analyses AppAnnie comme un teubé et tu passes ton temps à sucer des pines

Tu veux tout obtenir et ne pas travailler, t’es le sommet du cynisme
Tu veux squatter sans donner en retour, t’as rien compris à l’anarchisme

L’autiste artiste anarchiste attaque sous forme de chat noir.
De la haine, de l’amour, de la rage et un peu d’espoir.

Rempli de haine anti-système, les connards dans ton genre devant moi finissent tout nus
Hefka reste intègre quand il te désintègre, t’as aucune chance je t’avais prévenu…

© Hefka

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2. Le spectre du Gafam

Ce texte tire son inspiration d’une célèbre Rappeuse Franco-Argentine, je vous laisse deviner laquelle (il n’y en a pas cinquante). Blague à part, ce texte m’a coûté un bannissement sur Instagram. Je n’y mâche pas mes mots et compte parmi les plus contestataires que j’ai écrit. Au passage, ce texte est assez long et je l’ai truffé de références. Il faut aussi noter que je l’ai retouché à de multiples reprises. Ce qui est assez rare de ma part, vu que j’ai tendance à écrire mes textes en one-shot.

La mort t'appelle
La mort toque à ta porte.

Je suis partout autour de toi mais tu ne me vois pas
Je te vole je te voie je t’épie à chacun de tes pas
Je suis dans tes domac et dans ta bouffe comme dans un film de De Funès
Je suis dans ta cuisine quand tu cuisines et sous ton lit quand tu baises
Je m’infiltre chez toi et j’ai déjà poussé les murs
Je squatte tes écrans ton cerveau et même l’autoradio de ta voiture
Je suis dans tes magazines je suis dans ton smartphone
Je sais me faire discret et pourtant sans cesse je détonne
Comme cette voix dans ta tête j’exerce ma répression
Je fais monter la pression pour que tu tombes en dépression
Oppression, compression, jusqu’à suppression de ta joie de vivre
Pour tout remplacer par plein de fans potentiels à liker et à suivre
Ne cherche pas à te débarrasser de moi, je suis intouchable
Et tu sais très bien que de toute façon tu en es incapable
Parce que le temps et mes sous-fifres m’ont rendu invincible
Je suis un PN j’ai pris ta liberté maintenant c’est ta vie que j’ai pour cible

Je suis le spectre du Gafam…

Je te divertis, je te fais rire avec des mèmes
Pour que tu te trompes d’ennemi et te surprennes à me dire je t’aime
Dopé à l’IA, fruit de lignes de code et d’opérateurs logiques
Je connais désormais tous les schémas psychologiques
Je vise tes points faibles, je connais la procédure pour t’anéantir
Entre deux TikTok ou stories Instagram pour que tu ne voyes rien venir
Je suis déjà chez toi j’ai plus qu’à te bombarder de vitriol
Pour négocier ton consentement même pour une série de viols
Julian Assange, Edward Snowden ? J’espère qu’ils vont crever du cancer !
Je vomis sur ton drapeau arc-en-ciel comme sur ton syndrome d’Asperger
Parce que je suis sponsorisé par les Etats et organismes bibliques
Avec l’aide des lobbys je manipule sans problème l’opinion publique
Tu sais très bien qu’il n’y a pas meilleur business que celui de la haine
Et qu’il est plus facile de te manipuler quand la folie devient ta reine
Et de te convaincre que le monde va mal, qu’il vaut mieux rester au lit
Pendant que j’ai fusillé Internet pour en faire mon plateau de Monopoly

Je suis le spectre du Gafam…

Je suis le mec cool qui parle aux filles seules par pitié
Je te rend accro à moi pour que tu ne puisses pas me quitter
Mais derrière mon masque de séducteur je suis une catastrophe naturelle
Je vole le travail des artistes pendant que je pollue la terre et le ciel
A grand coups de baies de serveurs et de câbles dans la mer
Rien à faire du règne animal, seul compte mon chiffre d’affaires
Et je persuade les derniers indécis qui lisent ces quelques lignes
Que je sais être généreux et offrir de l’argent aux plus dignes
Mais mes promesses ne sont que de la poudre claire dans vos yeux
Les écolos et les vegans peuvent pleurer mais je reste le seul maître du jeu
J’ai réécrit le passé, j’ai détruit le futur
Je serai encore présent quand ta progéniture zonera dans les ordures
Le monde Occidental, des visionnaires l’ont déjà baptisé Idiocratie
Et c’est grâce à mes efforts que l’Afrique est devenue une déchèterie
Je sais que tes envies de divorcer ne sont rien qu’une feinte
Quoiqu’il en soit je saurai te retrouver et t’asphyxier dans mon étreinte

Je suis le spectre du Gafam…
J’impose ma vision de la beauté aux femmes
De ton feed LinkedIn à tes stories Instagram
Dors petit chien, je plante une puce dans ton âme…
Je suis le spectre du Gafam…
Je discrimine les marginaux, leur jette le blâme
Je jette la liberté et tes rêves de gosses dans les flammes
Pendant que personne ne sait ce qui se trame…
Je suis le spectre du Gafam…

Je domine le monde, je suis Dieu à la place de Dieu
Que tu le veuilles ou pas, alors ferme les yeux
Dors, je te réveillerai pour alimenter mon petit jeu
Je suis le spectre du Gafam…

© Hefka

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1. Les chats se cachent pour…

Ceci est donc le premier texte que je poste sur ce site. Il est inspiré d’une chanson peu connue d’un groupe de Rap très célèbre, je vous laisse deviner lequel. Au passage, c’est moi sur la photo. Elle sort de la MangaNîmes 2023. On remercie Alice de Fokuza pour le professionnalisme. Je suis dans la peau de Hefka, mon propre personnage, pour lequel j’ai décidé d’écrire toute une histoire.

Hefka au pays des horreurs
Photo by Alice – #FOKUZA – https://www.fokuza.fr

Ils se sont installés chez nous
Comme ça, en traître
Sans poser de questions
Pour devenir nos maîtres.
Ils nous ont tout volé,
Au nom de je ne sais quel progrès,
Ils nous parlent de liberté et d’égalité,
Je ne sais pas ce qu’ils ont cherché à prouver,
Mais la seule amélioration que j’ai pu trouver,
C’est les méthodes de répression qu’ils utilisaient
Sans modération pour faire pression.

Si tu étais une catgirl assez belle
Couleur vanille, tu étais vendue
En tant qu’esclave sexuelle dans un port.
Dans le cas contraire,
c’est avec les pieds dans le plomb
Et les poumons emplis d’eau de mer
Que tu trouvais la mort.
Ils m’ont fait comprendre
Que j’étais du sexe fort
Mais que j’avais beaucoup à apprendre,
Et que j’avais de la chance d’avoir
La bonne couleur de peau,
Celle des hommes bons,
Celle de tous les héros.
J’ai voulu faire ma révolution.
Et ils se sont mis à tout étiqueter, numéroter,
A nous balancer comme des marchandises,
sur des planches, dans des cages,
A nous vendre comme des friandises.

La seule chose que j’ai compris,
C’est qu’ils m’ont tout pris,
Et que c’était à moi de faire des efforts,
D’après ce qu’a dit la loi du plus fort.
La terreur au fond de mes yeux cernés,
Ils ont voulu me formater,
Me reprogrammer comme une machine.
Mes bras sont remplis d’épines
Et un frisson me parcourt l’échine
A chacune de mes tentatives
D’en finir avec cet Enfer,
Par la fuite ou par la pire des manières.

J’ai retrouvé un semblant de sérénité,
Je casse les préjugés avec célérité,
Mais quelque part dans mes neurones
Je ressens le silence qui détonne,
Il y a quelque chose qui déconne.
Réduit à l’état de produit quand tombe la nuit,
Et voilà le scénario se reproduit.

Oui cher lecteur, oui chère lectrice,
Ce que tu lis est bien entendu factice,
C’est juste une histoire.
Mais personne n’a dit qu’elle était illusoire,
Qu’elle n’était pas inspirée de faits existants
Et que derrière mes lignes d’encre noire
Dorment des lignes de sang.

© Hefka

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