Ces temps-ci, je joue énormément à Octopath Traveler II, par Square Enix. Ce texte n’est pas très éloigné de l’état d’esprit du jeu. Autrement, il s’agit d’un texte avec une légère teinte d’héroïc-fantasy, mais qui peut aussi être métaphorique si on le replace dans notre ère et notre univers. Il retrace l’histoire d’un guerrier solitaire qui vit dans la victoire. Concernant la photo, j’ai envie de vous dire, coucou je m’amuse avec les effets de Photo Studio Pro !
Par amour pour la liberté, il guerroie sans s’arrêter
Il s’entraîne au maniement de toute sortes d’armes
D’ailleurs il passait ses nuits dans ses grimoires
A pratiquer autant la magie offensive que curative
Il a arpenté chaque route et sillonné chaque mer
Mais était-il vraiment le guerrier ultime après tout ?
Il savait qu’il avait un trou béant à la place du cœur
Et qu’il en serait ainsi tant que quelque chose manquait
Il a vu des villages paisibles, des nations en guerre
Il a croisé le chemin de toutes sortes de peuples
Des plus opprimés s’écroulant sous le poids des conflits
Aux plus puissants qui érigeaient les lois de ce monde
Alors il s’est improvisé justicier errant ça et là
Il a permis aux plus démunis de reprendre goût à la vie
La tristesse n’avait pas de place sur son chemin
Même le brouillard se dissipait sur son chemin
Il a réussi à conquérir tout ce qui existe, à tout savoir
Il est la connaissance incarnée, une encyclopédie vivante
Aussi fine lame que magicien exceptionnel quand il faut se battre
Il a accompli son objectif mais il ne put dormir en paix
Parce qu’il est seul, il a tout laissé derrière lui
Enfermé dans son donjon, passant ses jours à s’entraîner
Parfois il arpente les routes, d’un air triste mais déterminé
Il essaie de trouver un adversaire qui soit à la hauteur
Il a apporté le bonheur et a fait de ce monde un meilleur endroit
Au détriment de son propre bonheur
Mais ni ses armes ni sa magie ne purent combattre son pire ennemi
Qui n’était autre que lui-même
Et pourtant…
Ce qu’il cherchait désespérément,
Était en lui depuis le début.
©Hefka
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