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Étiquette : prose

32. Apocalypse

Voici le trente-deuxième texte de ce blog. Concernant celui-ci, j’y parle d’un rêve étrange que j’ai fait la nuit dernière. Je ne sais fichtrement pas quel genre de message a voulu m’envoyer mon inconscient. Autrement, j’ai ressorti ma Reimu. J’ai fait un petit montage sur Photo Studio Pro.

C’est moi en Reimu !

Cette nuit j’ai fait un rêve interminable. Tout a commencé dans un lycée. C’est dans ce genre d’endroit que débutent tous mes cauchemars généralement. La différence, c’est que cette fois, ce n’était pas moi la victime. D’ailleurs, je n’en étais pas le protagoniste non plus. En fait, le lycée était petit et extrêmement vétuste. Ce qu’il y avait de cauchemardesque, c’est qu’il y avait des cadavres de partout. Les lumières étaient encore allumées, certaines clignotaient. Dans une salle de classe improvisée en plein couloir, sur une pancarte, il y était écrit : « Attention, fuite de poison ».

Une atmosphère radioactive empestait les lieux. Je faisais partie d’un groupe. Un groupe de quoi, je n’arrive pas à m’en souvenir. Bref, mes collègues étaient tous tombés les uns après les autres. Il ne restait que moi et une autre personne de sexe féminin. Apparemment, nous étions immunisés. Cette autre personne a pris les devants et est montée au dernier étage du lycée pour s’enfermer dans le bureau du proviseur. Elle s’y enferma et commença à rédiger un livre dans le plus grand des calmes.

Je continuais à explorer le lycée, non sans me laisser empoisonner davantage. Les inscriptions « Attention, fuite de poison » étaient affichées un peu partout. Dans une salle de classe, sur le tableau noir, nous pouvions lire des formules mathématiques inachevées. Au milieu de ces formules, un message était caché à la vue de quiconque était assez fou pour le lire : « Ici, nous fabriquons la pandémie ». Évidemment, au moment où j’ai terminé la lecture de la phrase, il a fallu qu’une patrouille de policiers lourdement armés fassent irruption dans la salle.

Après des questions d’usage, j’ai été emmené dans un espèce de refuge. Tout est allé très vite. La poison qui n’infestait que le lycée s’était finalement répercuté au niveau mondial à une vitesse folle. La terre était malade, les forêts flétrissaient, les océans et les mers n’étaient plus composés d’eau mais de cyanure. Même les immeubles fabriqués en matériaux de construction s’écroulaient comme des dominos. Bref, le refuge semblait immunisé par je ne sais quel miracle. Il y avait des gens du monde entier ici, et cela ressemblait à un amphithéâtre dans lequel on avait inscrit des numéros sur des chaises qu’on avait agencés comme des dortoirs.

L’atmosphère était bruyante puis silencieuse. Il apparût que plus tard, la fille qui m’accompagnait dans le lycée n’a été embarquée que plus tard par la Police. Elle a insisté pour terminer son bouquin, argumentant qu’elle tenait là l’œuvre de sa vie, mais elle a fini par se faire embarquer et son œuvre ne fut jamais achevée. Peu après cette arrestation, le poison qui avait pourri la terre s’évapora et disparu comme si de rien n’était.

La Terre avait retrouvé sa vie d’avant. Seulement voilà, deux minutes plus tard, je me suis retrouvé je ne sais comment enfermé dans une cave, bâillonné et ligoté. Il y avait des vieux débris dans cette cave, et je n’ai pas trop compris pourquoi ni comment ce cauchemar s’était terminé ainsi. La Police a dépêché une patrouille qui a finalement réussi à me libérer… Avant de me regarder d’un air grave.

©Hefka

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30. Lucide et immature

J’avais envie d’écrire mais je n’ai pas tellement d’idée ni d’inspiration pour écrire un truc à la fois en vers et structuré, j’ai donc écrit quelque chose de désorganisé en retranscrivant sur papier tout ce qui me passait par la tête. Et voilà le résultat. Au passage, le pixel art qui illustre cet article est de moi.

Bienvenue dans le labyrinthe.

Si tu n’aimes pas les jeux vidéo, sors de là ! Ha ouais me diront les abrutis qui insinuent que ça m’a rendu violent, ce serait mal me connaître en dehors de l’image que je donne à travers ton écran. Mais sache que les informations se classent en deux catégories, celles que l’on voit et celles qu’on ne voit pas. Enfin bref, peu importe, figure-toi que ma vie est comme un jeu qui se joue en mode hardcore. Fort heureusement, on ne parle pas de Mortal Kombat.

En tant qu’autiste Asperger, j’ai l’habitude de ne pas être respecté. Qu’on me parle sur un ton rude, ça ne me fait plus rien. Le fait que trouver un CDI relève davantage de l’utopie que du rêve réalisable ne m’affecte guère. Le nom de scène c’est Hefka, je survis face à un système injuste qu’à ma manière je combats, avec mes nekomimi et mes rafales verbales. J’écris ces quelques lignes qui ne relèvent ni de la fiction ni de la réalité.

Tout ce que j’écris n’a pas pour vocation à te faire changer d’avis, sinon j’aurais parlé de politique et j’aurais utilisé un ton qui aurait incité les plus fragiles à arrêter de me lire. D’ailleurs qu’est-ce qui n’est pas une information dans cet univers ? Je me bats contre le système c’est ce que j’ai dit, mais le vrai combat c’est contre moi-même que je livre depuis le début. Comme j’ai tendance à avancer seul, je n’ai pas trouvé l’information qui pourrait influencer sur ma façon de penser dans le bon sens du terme. Et dans le fond tant mieux. J’ai passé l’âge de croire au respect, en l’amour et aux miracles.

Je ne suis pas un catboy, je suis un nekopunk. C’est l’histoire inachevée d’un garçon solitaire à la fois lucide et immature. Mon espèce est en voie d’extinction… Et alors ?

© Hefka

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20. Catboy antisocial

Un texte écrit de manière improvisée, si on peut encore parler de texte. Il s’agit d’avantage d’un billet d’humeur. La photo a été prise par Pol et vient de la Japan Touch Haru 2023. Je suis à gauche sur la photo.

Salut c’est moi, je suis le catboy le moins sociable de toute la weeabosphère et je te parle, à toi, cousin, cousine, peu importe ta culture, peu importe tes passions et ton métier, que tu sois gay ou pas, que tu sois un mec cool, un vieux chien, une fille sympathique ou une personne non-binaire. Comme ça, tout le monde est sur un pied d’égalité, aux yeux d’Internet nous ne sommes pas grand chose. Je me suis toujours méfié des réseaux sociaux, et ce, malgré mon amour pour les jeux vidéo et l’informatique.

Ce n’est même pas sous couvert que je ne suis pas sociable et que je peux parfaitement me passer d’une vie amoureuse et sexuelle, et c’est pas non plus parce que je suis Autiste Asperger ou parce que j’ai 144 de QI ou encore parce que je suis neuroatypique. Nique les GAFAM et la surveillance généralisée, mais ça je l’ai déjà dit avant et ce n’est même pas la raison première de ma méfiance. J’arrête pas de dire qu’il faut détiktokiser la société et qu’Instagram est une perte de temps. C’est vrai que je suis facilement qualifiable de « différent », réflexion à laquelle je répond « différent de quoi ? » de manière systématique.

Je fais pas la course aux notifications, sinon j’aurais mis de l’argent dans la pub. J’ai toujours pas passé la barre des cent followers ce qui est très peu et dans le fond je m’en contrefous. Je ne sais même pas pourquoi je devrais avoir à écrire tout ça. Je continue toutefois mes affaires dans l’ombre peu importe que ça ne génère pas de nombres. Que tu sois d’accord avec moi ou que tu me vois comme un boomer ou un fasciste je n’en ai vraiment rien à faire. Le problème est que ce n’est pas moral de se sentir obligé de raconter sa vie devant des gens que tu ne connais pas et je ne vais même pas essayer de t’expliquer pourquoi.

© Hefka

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3. Cinq minutes d’anarchie verbale

Ce texte en prose a été écrit dans le cadre d’un défi sur l’Atelier des Auteurs. Le défi en question était le suivant. Il fallait simplement que j’écrive ce qu’il me passe par la tête pendant cinq minutes. J’en ai profité pour faire ce que je sais faire de mieux : de l’improvisation.

C'est la version collectot de Neptunia, Sisters VS Sisters et ça n'a rien à voir.

J’ai besoin d’hiberner. J’ai cinq minutes pour expliquer pourquoi mes nerfs sont saturés et mon cerveau surchargé. Je suis à flot, à flot de crises de nerfs, avec une overdose d’informations en cache-misère. Il y en a partout, partout autour de moi, sur mon écran, sous mon lit quand je dors, derrière ma cuisine comme un film de soixante-treize. Je sauverai le monde demain, ou peut-être que j’irai simplement le détruire et le réduire à feu et à sang. Pour le moment, on va fêter le fait que les cons dirigent l’univers. Ils veulent tout me prendre et ils peuvent, à l’exception de mon esprit barré pas très carré. Je ne sais pas ce que je raconte, je ne sais même pas où je vais ni où je veux en venir, oh bon sang que j’en ai marre, qu’est-ce qu’on se marre, dans mon esprit c’est le tintamarre et mes idées fusent avant de plonger dans la mare.

Hefka le Nekopunk pour ne pas vous servir, est-ce survivre signifie souffrir ou est-ce que ça signifie courir ? Bons ou mauvais, de toute façon tout dans la nature est destiné à pourrir et à moisir, cette fois-ci les pigeons ne se cacheront pas pour mourir. J’ai besoin de dormir, laisse-moi dormir, il y a de l’orage dans mes lignes et de la rage dans mes interlignes. Alors on ira se lever, on ira hurler, on ira faire notre révolution, puisque de toute façons tout le monde voudrait changer le monde, oubliant totalement que la vision du monde idéal de certains et la définition de contre-utopie pour d’autres. Pour le ciel, des colombes alors que des mouches dormiront sur nos tombes, on ira hurler, se lever, quitter les cellules de l’Enfer et retourner gentiment la tête baissée dans la fourmilière.

© Hefka

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