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Étiquette : texte

18. Optimiste de…

Ce texte se passera de commentaires. Je commence à prendre soin de moi, et j’ai découvert par pur hasard, par le biais d’une application dédiée à la méditation, un mot qui m’a mis une tarte : « éco anxiété ». J’ai donc consulté la définition sur le dictionnaire moderne, c’est-à-dire Google. J’ai pris une seconde tarte. Mais bon, il paraît qu’il faut être positif pour être heureux…

Me as Reimu

Tu dis que mes textes sont trop violents
Qu’il faudrait que j’écrive plutôt des trucs jolis
Avec un brin d’air frais et une touche d’espoir
Qu’il faudrait que j’investisse mon énergie autrement
Alors à toi je t’ai écrit ces quelques lignes
Je te souhaite une bonne lecture

Tout le monde est gentil
Les villes sont super jolies
Les usines sont écolo aujourd’hui
Les émissions de gaz à effet de serre sont négligeables
La vie animale bat son plein
Les espèces en voie d’extinction sont sauvées
Les entreprises nous rendent service
Le GAFAM dirige le monde avec bienveillance
Les réseaux sociaux donnent le sourire
En plus c’est bon pour la santé
Les salaires augmentent
La retraite est à soixante ans
Le prix de la nourriture diminue
Même McDonald a baissé le prix de ses repas
Nike et Shein ont fait faillite
Ton travail est utile pour la société
Tout va très bien dans le meilleur des mondes
Les handicapés sont respectés
La communauté LGBT n’est pas discriminée
Le nationalisme n’est plus qu’un mauvais souvenir
Les patrons respectent leurs employés
Les femmes sont autant payées que les hommes
Grâce à des efforts mutuels, il n’y a plus de délinquance
Et même si c’est vrai qu’il y a encore des crimes
Ils sont tous punis et aucun innocent n’est guillotiné
La police est là pour protéger les citoyens
Le milieu médical travaille main dans la main avec la science
Pour dépister les maladies graves et développer des vaccins
Pour que le peuple puisse vivre sain et heureux
Sans oublier de se divertir
Il fait beau les oiseaux chantent
Il y a des arc-en-ciel et des étoiles roses
C’est tout joli c’est tout sucré ça donne envie

Il te plaît pas mon texte, hé bien tu sais quoi ?
Ferme ta putain de gueule, optimiste de merde !
Va niquer ta mère devant le cadavre de ton père
Ferme ta putain de gueule, optimiste de merde !
Tant que je serai sujet à ma putain de Weltschmerz
A mon éco anxiété et autres trucs qui me pourrissent la vie
J’écrirai des textes comme ça que ça te plaise ou non
Alors ferme ta putain de gueule, optimiste de merde !
Crève, noyé dans ta chiasse.

© Hefka

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17. Nique le système

Hier, j’ai fait une petite formation. Comme des données confidentielles ont circulées, je ne peux pas en dire plus. Sachez juste que cette formation m’a sévèrement remis en question… Je ne suis pas certain que ma place soit vraiment dans le jeu vidéo après tout. Soyons clair, j’ai une haine absolue envers les réseaux sociaux… Sinon je ne me casserai pas le cul à proposer mes textes sur un site que j’héberge moi-même. J’ai accepté Instagram pour parler avec des potes, mais c’est tout. Voici un texte écrit très impulsivement, comme d’habitude. Ah, et si vous aimez la danse, la vidéo c’est moi qui reprend Sayonara voilà bisous.

On carbure au sperme et au pétrole, bordel que ça me fout la haine
C’est à se demander où a bien pu passer le sang dans nos veines
Je m’en rends compte quand un humain lambda va à la station service
Et trouve banal d’insérer sa carte bleue pour alimenter sa 206
Tout devient de mieux en mieux, tout devient de pire en pire
Deux mille vingt-trois, moi aussi je suis un esclave de l’empire
Je m’en rends compte quand je me lève à n’importe quelle heure
Que mon premier réflexe matinal est d’allumer mon ordinateur
Pour regarder ce qu’il se passe, toujours avec des mots incisif
Y’a plein d’informations qui circulent, mais c’est jamais positif
Et quand il y a parfois des choses qui parlent de bienveillance
Je n’oublie pas que derrière il y a tout un réseau de surveillance
Nique les codes, être un esclave est tout ce que j’ai appris
Nique l’école, ouais mais ça je pense que je te l’ai déjà dit
Et pour ceux qui me demandent en quoi le système est immonde
S’il vous plaît, ne m’obligez surtout pas à vous répondre

Je voulais m’amuser dans la cour avant que ne retentisse la sonnerie
Maintenant je pensais pouvoir divertir le monde avec mes conneries
Mais la place est squattée par TikTok YouTube et autres Instagram
Je pensais être un créateur je suis juste un autre zombie du Gafam
Plutôt vivre avec des idéaux que mourir avec des réseaux sociaux
Alors j’ai investi du temps à développer en solo un jeu vidéo
Je pensais m’écarter du système établi, destructeur et menteur
Avant de réaliser que pour survivre je devais à mon tour être un voleur
Investir de l’argent, volé à d’autres voleurs, dans la publicité
Que mon sang circule dans tout ce qui utilise de l’électricité
Je ne suis plus humain mais juste des données parmi tant d’autres
Je pensais être différent, et pourtant vous aussi êtes des nôtres
Puisque tu lis ces lignes, entreposées quelque part sur la toile
Je pensais être une araignée, de la salive jusqu’à la moelle
Mais je ne suis qu’une fourmi ouvrière qui essaie d’élever la voix
Ado je répétais « Le monde est pourri », à présent je sais pourquoi

Où est ma place ? Dans l’associatif, avec ce que t’appelles la racaille
Je chie sur les bobos qui voudraient que je déraille quand ils déraillent
Pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi tu dis que ça ne marchera pas ?
Tu n’entends pas les pleurs de la planète que tu foules de tes pas ?
Tu sais que je sais aussi bien que toi que je ne vais rien changer
Et pourtant regarde ce que te fais le système, tu n’es pas dérangé ?
J’ai des valeurs, j’ai des éthiques, alors merde pour mon jeu vidéo
J’adore ce métier, mais pas question que je viole mes propres idéaux

J’suis pas là pour te dire ce qu’il faut faire – C’est pas mon travail
Je suis pas là non plus pour te passer les fers – Pas d’ça dans l’attirail
Révoltant parce que révolté, désinvolte parce que survolté
J’ai que mes rêves à défendre et toute ma vie à reprendre
Je me suis engagé dans une guerre que je ne peux pas gagner
Mais je suis prêt et des punchlines je vais en envoyer
J’suis prêt à boycotter, à tordre ton système jusqu’à le broyer
Nekopunk adolescent, je suis là pour déranger, perturber, déstabiliser
Tu voudrais me dresser ? Hé bien essaie, vas-y, fais-moi stresser

©Hefka

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16. Je suis un collectif anarchiste à moi tout seul

Hello ! Voici un texte dans lequel je m’amuse avec les rimes ! Et au passage, je continue la série « Reimu Hakurei » en attendant la prochaine convention ! Concernant le texte, il n’a aucun sens et c’est l’effet voulu. J’ai mis plus d’importance sur le rythme.

Cosplay agenre de Reimu Hakurei
Ca c’est moi, en Reimu Hakurei

Je devais écrire un texte mais sur le sujet je ne me suis pas décidé
Faut toujours que je vive dans la marge avec l’impression d’être décalé
Mais d’écrire des vers qui se suivent sans aucun sens j’ai désiré
Je sors des sentiers battus comme un deux-roues qui n’a que des ratés
Les pleurs vont pleuvoir comme des coups te gêne pas pour débiter
Pourquoi tu restes là qu’est-ce que tu attends pour émarger
Ou c’est juste qu’avant de te diriger vers ta boite tu as hésité ?
Si tu étais trans est-ce que ça t’amuserait de te faire mégenrer ?
Avant de donner des leçons de vie tu devrais apprendre à méditer
On dirait un enfant qui avec les moules des réseaux fait des pâtés
Il va falloir remettre les pendules à l’heure je vais devoir l’exiger
On attend la mort lorsqu’on ne supporte plus trop le poids des années

On a toujours besoin d’argent quand il n’y en a pas comme par hasard
Les Amérindiens nous ont pourtant prévenu qu’un jour il sera trop tard
Personne n’a envie de se faire plaisir à se mettre à la place des zonards
Est-ce que ça nous arrive tous les jours de pouvoir manger du homard ?
Les morts animales par notre faute ne se comptent plus qu’en milliards
Je maudis ces filles qui pleurent que les mecs c’est tous des connards
Ceux qui disent que ce sont toutes des salopes sont souvent des crevards
Je bénis celle qui en revanche a perdue la vie fauchée par un chauffard
T’as conscience qu’on est nombreux à ne pas vouloir raconter des bobards
Est-ce que pour être heureux t’as besoin de l’opinion des tocards ?
Les véritables délinquants sont déguisés en voyous soignés en costard
Peu de militants les ont vus offrir un repas chaud à un clochard

Tu te crois capable de voler, pour me rattraper tu peux toujours courir
N’espérons pas amadouer le cœur des tyrans avec des jolis sourires
C’est la meilleure façon qui a été trouvée pour avancer l’heure de mourir
Avec un peu de chance tu finiras dans une cage et ils te feront souffrir
Tu seras comme une vieille Granny Smith qui passe les heures à pourrir
A frapper les barreaux de ta cellule en espérant qu’on vienne te nourrir
Tous les parcours sont différents nous n’avons pas tous les mêmes souvenirs
Est-ce que c’est comme ça que tu veux lâcher tes derniers soupirs ?
Je rigole quand je lis les infos pourtant l’humeur n’est pas aux fous rires
Est-ce qu’on ne risque pas un triple retour à force de médire et maudire ?
La société nous a trop acclimaté et nous a appris sans discuter à obéir
Tu te laisserais faire si tes propres parents je te demanderai d’occire ?

Je suis un collectif anarchiste à moi tout seul y’a de la vie dans le bordel
On s’obstine à chercher le bonheur là où on sait qu’il n’est bon qu’à flétrir
On veut tous le meilleur pour nous et les autres mais personne n’est éternel
Tu tiens vraiment à ce que j’écrive quelque chose qui pourrait me desservir ?
Ca n’a aucune continuité mais ça résonne dans ton esprit comme un gospel
Je te donne juste mon son de cloche, je peux pas te dire comment réfléchir

©Hefka

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15. Je déraille

Hier, j’ai reçu mon cosplay de Reimu Hakurei. Ca m’a fait un électrochoc. Je n’aurais jamais pensé que j’allais autant kiffer cosplayer un personnage féminin, et je n’en suis qu’à la phase de répétition à la maison et d’entraînement au roleplay. J’ai commencé à sérieusement prendre soin de moi. Pour ce qui est du texte, j’y parle d’une sale addiction de laquelle j’essaie de me défaire, ce qui est loin d’être une tâche aisée. Oui, je fais du crossdressing et alors ?

Cosplay de Reimu Hakurei.
Pourquoi on remédie à tous les problèmes avec des danmaku ? Ecoute, ce n’est pas moi qui écrit les règles.

J’arrive plus à réfléchir quand ma waifu entre dans la place
Qu’est-ce que tu veux que je fasse, mes pulsions parlent à ma place
Les images défilent sur le moniteur, l’index sur la molette
Et merde encore dans cette navette ou le seul ordre c’est la branlette
Impossible de faire demi-tour, c’est la pire des addictions
Ce n’est que de la fiction mais je joue en dernière division
Nos corps sont des consommables, c’est la règle numéro 34
Le plaisir est aussi palpable que la violence d’une erreur 404

Je m’enferme dans un harem pour me persuader que la vie est belle
Est-ce que c’est du sexe virtuel ou alors une aliénation réelle?
Une vie faite de manga et de jeux, mais toujours et jamais seul
Si tu refuses d’ouvrir les yeux alors ferme au moins ta gueule
Je sais ce que tu vas me dire, ce que je fais c’est pas bien
Et tu sais que je ne l’ignore point, mais c’est mon paradis de rien
Je perds les pédales dans ce dédale aux murs de chair et de metal
C’est un bordel mental immoral, comment calmer ces pulsions animales

Trois jours sur deux je déraille
Les heures passent et je déraille
Sans pouvoir cesser je déraille
Faut que j’arrête le hentai

Le hentai t’apaise, le hentai te baise
おっぱいを大好きです。
Le hentai te calme, le hentai te blâme,
セックスを大好きです。
Le hentai fait sa loi, le hentai te foudroie
へんたいを大好きです。
絵から映画まで、私のしゅみはへんたいです。
Le hentai te charme, le hentai te crame
おっぱいを大好きです。
Le hentai t’excite, le hentai t’irrite
セックスを大好きです。
Le hentai te choque, le hentai t’estoque
へんたいを大好きです。
絵から映画まで、私のしゅみはへんたいです。

©Hefka

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14. Complexe divin

Hello les Nekos. Pour les nouvelles et les nouveau, bienvenue sur mon site secondaire sur lequel j’entrepose mes textes. J’ai reçu mon premier cosplay, me voici donc en Reimu Hakurei de la franchise Touhou Project. C’est cool non ? J’adore me déguiser en personnage féminin. Au passage, je vous souhaite un bon mois des fiertés. Bref, pour ce texte, j’y parle des complexes d’une divinité qui ne sait pas de quel côté se tourner.

Ca c’est moi, en Reimu.

J’ouvre les yeux
Que démarre le jeu
Ca résonne comme une naissance
Une nouvelle partie commence
Je n’ai pas le temps de me détendre
Il semble que je doive me défendre
Puisque nous ne sommes que des souvenirs
Nous n’irons construire que des avenirs

Si les anges ne peuvent survivre en Enfer
Je serai le premier à accepter le calvaire
S’il s’avère que tous les démons sont ici
Je leur trancherai les ailes à la scie
Si mon sang doit couler pour nourrir le sol
Sachez qu’il est plus nutritif que l’alcool
Mais s’il s’avère que je suis le Diable
Alors j’existe et tu en es une preuve irréfutable

Est-ce que je suis Dieu ou est-ce que je suis Satan ?
Je ne peux répondre malgré le pouvoir absolu entre les mains
Alors je ferme les yeux, je me laisse happer par le temps
Tandis que de mes lèvres meurtries s’échappe ce refrain

Si je suis capable, je suis capable
De rendre cette dimension plus vivable
Alors je suis capable, je suis capable
De supporter l’insupportable
Si j’ai le pouvoir, j’ai le pouvoir
De voir la lumière dans le noir
Alors j’ai le pouvoir, j’ai le pouvoir
De me dresser en tant que dernier espoir

S’il est dit que la vie est un combat
Alors j’en serai le dernier soldat
Si le monde est plongé dans le noir
Alors j’en serai la seule lueur d’espoir
S’il est dit que le destin ne peut changer
Je serai le pavé qui ira tout bousculer
Mais si mon destin reste de mourir
Je me contenterai d’éclater de rire

Est-ce que je suis le Seigneur ou est-ce que je suis le Diable ?
Le monde croit en moi mais est-ce que tout cela est important ?
Dois-je sauver le monde ou le détruire, puisque j’en suis capable ?
Et voilà de mes lèvres usées s’échappe derechef ce chant

Si je suis capable, je suis capable
De rendre cette dimension plus vivable
Alors je suis capable, je suis capable
De supporter l’insupportable
Et j’ai donc le pouvoir,
Le pouvoir bien illusoire
De vouloir, de savoir
De prévoir, d’être l’espoir

Entre la haine et l’amour,
J’entends chanter les vautours
Entre l’amour et la haine,
Je ne sais où noyer ma peine
Mais il me reste mon pouvoir
Celui de voir clair dans le noir

Si je suis capable, je suis capable
De rendre cette dimension plus vivable
Alors je suis capable, je suis capable
De supporter l’insupportable
Si j’ai le pouvoir, j’ai le pouvoir
De voir la lumière dans le noir
Alors j’ai le pouvoir, le pouvoir bien illusoire
De vouloir, de savoir, de prévoir d’être l’espoir

Mais le scénario n’avait pas envisagé
Que de réfléchir j’en prenne la liberté
Et de me rendre compte avec effroi
Que ce monde n’a jamais cru en moi
Alors si j’ai le pouvoir, j’ai le pouvoir
D’apercevoir la lumière dans le noir
Je préfère prendre le pouvoir, prendre le pouvoir
De détruire vos dernières lueurs d’espoir.

©Hefka

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